Selon le ministre de la santé, 55 patients ont fait l’objet d’évacuation sanitaire durant la fermeture du centre de radiothérapie de l’hôpital de Bogodogo
Les membres de l’Assemblée législative de transition (ALT), réunis en séance plénière ce vendredi 10 février 2023, ont discuté autour de la question orale avec débats portant fonctionnement du centre de la radiothérapie de l’hôpital de Bogodogo (Ouagadougou).
Le ministre de la santé, Jean-Claude Kargougou, représentant le gouvernement de transition, a été amené, entre autres, à faire savoir aux membres de l’Assemblée législative de transition (ALT) les dispositions prises par le gouvernement pour la réouverture du centre.
« Nous avons entrepris de nombreuses concertations avec les agents du centre pour comprendre quelles étaient véritablement les causes de la fermeture du centre », a premièrement indiqué le ministre avant de rassurer qu’« à la date d’aujourd’hui, l’appareil principal de type Halcyon est de nouveau fonctionnel. Pour ce qui concerne le scanner de dosimétrie, après une intervention d’environ quatre mois, il est aussi aujourd’hui fonctionnel… ».
La grosse question, a-t-il cependant regretté, c’est le contrat de maintenance. « Nous sommes en discussion avec le fonds qatari de développement pour voir dans quelles mesures ils pourraient nous accompagner pour que nous ayons un contrat d’au moins trois ans qui permettrait d’assurer la maintenance curative quand il y a des pannes, mais aussi d’assurer une maintenance préventive. Nous avons bon espoir avec l’appui de notre collègue des affaires étrangères qui est sur la question… », s’est tout de même voulu rassurant le représentant du gouvernement.
Courant mars pour un nouvel fonctionnement du centre ?
Selon le ministre de la santé, d’ici les premières semaines du mois de mars, le centre de radiothérapie pourrait rouvrir. « Pour le contrat de maintenance, nous espérons que d’ici la fin du mois de février, voire les toutes premières semaines du mois de mars, on devrait pouvoir aboutir enfin à la signature d’un contrat de maintenance sans lequel il n’est pas conseillé de redémarrer le centre », a-t-il confié.
En ce qui concerne la question de la ressource humaine, il a laissé entendre qu’il est important qu’il y ait des « seniors ». « Pour le personnel, c’est vrai, nous avons des radiothérapeutes, un seul physicien médical qui ont été bien formés, mais il reste qu’il est bon qu’ils aient des seniors qui sont déjà éprouvés à la tâche pour les accompagner.
Et là, nous sommes aussi en discussion avec des Marocains pour que nous puissions contacter avec un physicien médical senior et un radio thérapeute senior pour accompagner l’équipe burkinabè pour une meilleure prise en main du centre. Donc, nous pensons que si tout ça est réuni, courant mars, on pourrait effectivement voir le centre recommencer à fonctionner au grand bonheur des patients », a-t-il expliqué.
Il a par ailleurs rappelé que durant la période de fermeture, 55 patients ont fait l’objet d’évacuation. « Durant la phase critique de la fermeture du centre, le gouvernement a pris toutes les dispositions pour que les patients qui étaient en besoin d’évacuation et dont nous avions connaissance, qu’ils puissent être évacués. Au total, nous avons 55 patients qui ont fait l’objet d’évacuation », a dit le ministre de la santé.
Pour rappel, l’intervention de M. Kargougou a fait suite à la question orale avec débats de Marie Angel Tiendrébéogo/Kalelzaga, membre de l’Assemblée législative de transition (ALT).
Tambi Serge Pacôme ZONGO
Burkina 24
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