Cinéma et régulation de la communication : Les acteurs africains cogitent

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Le conseil supérieur de la communication (CSC) a organisé, sous l’égide du Réseau des instances africaines de régulation de communication (RIAC), une table ronde le jeudi 2 mars 2023 à Ouagadougou. L’objectif est de trouver les mécanismes pour la recherche de la paix à travers l’audiovisuel. 

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En marge du FESPACO, le Conseil supérieur de la communication (CSC), en partenariat avec la plateforme de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) et de la Guinée Conakry et du Réseau des instances africaines de régulation de la communication (RIARC), a organisé une table ronde.

« Cinéma d’Afrique et culture de la paix : rôle des instances africaines de régulation de la communication », c’est sous ce thème que s’est tenue la table ronde ce jeudi 2 mars 2023 à Ouagadougou.

Pour Abdoulazize Bamogo, président du conseil supérieur de la communication du Burkina Faso, ce cadre de discussion vise à trouver des actions entrant dans la promotion de l’audiovisuel africain. Il a précisé que les productions cinématographiques qui comblent la majeure partie de certains programmes télévisuels ont une grande influence sur le comportement de la population.

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« Il serait judicieux qu’à cette occasion qu’on réfléchisse avec les acteurs du monde du cinéma voir comment notre contribution, tant régulant les aspects liés à la violence, aide à ce que leur production soit plus visible sur les médias africains et contribue à ce que chaque téléspectateur devienne acteur de la paix », a-t-il justifié la tenue de cette table ronde.

En effet, « nous pensons que les œuvres cinématographiques peuvent contribuer à la préservation de la sécurité des individus, des biens de l’ensemble de notre territoire », a-t-il indiqué.

Rémy Prosper Moretti, le président de la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication du Bénin (HAAC), président de la Plateforme de l’UEMOA, de la Guinée et Secrétaire exécutif du Réseau des instances africaines de régulation de la communication (Riarc), a relevé l’importance de cette rencontre.

A l’écouter, parler cinéma et culture de la paix, c’est rester plus que jamais collé à l’actualité brûlante de l’heure au Burkina Faso et dans d’autres pays de la sous-région.

« Il est important de soutenir toutes actions visant à optimiser la contribution du secteur de la régulation de la communication et de l’audiovisuel dans la recherche de la paix et la promotion des cultures africaines », a-t-il fait comprendre. Pour lui, la culture fédère les populations et soutient ainsi la cohésion sociale et la sécurité.

Djemal Saddam El Abdallah SIBA et Sadiatou GOUENE (Stagiaires)

Burkina 24

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