Burkina Faso : La 2e édition de PHOTOSA pour promouvoir la photographie

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Promouvoir la photographie d’art auprès du grand public et emmener la photographie auprès du public éloigné de l’offre culturelle, telles sont les motivations de la biennale photographique du Burkina Faso (PHOTOSA). Ouverte depuis le jeudi 16 mars, la biennale s’est étalée le vendredi 17 mars par une nuit de projection à la salle de cinéma de Wemtenga. 

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Après une première édition riche en couleurs, la biennale photographique du Burkina Faso continue son bonhomme de chemin. Si l’idée est de donner aux « Ouagavillois » le goût des clichés des appareils photos, cette 2e édition ne va pas déroger à cette règle. Ayant ouvert ses portes le jeudi 16 mars, la biennale s’est déportée dans la soirée du vendredi 17 mars du côté du cinéma de Wemtenga (quartier de la ville de Ouagadougou ndlr).

Adrien Bitibaly, promoteur du PHOTOSA

« Les nuits des PHOTOSA, c’est une soirée de projection pour permettre aux gens de venir écouter les artistes, parler de leurs travaux et de leurs démarches de création, de ce qui les a inspirés à faire ces projets, et ce qu’ils cherchent à montrer », a expliqué d’emblée Adrien Bitibaly, promoteur du PHOTOSA.

Ainsi donc, plusieurs séries de projections photos ont été faites sous des thématiques bien nourrissantes. Pour sa part, Adrien Bitibaly a exposé sur le thème « profane ». A l’en croire, le choix de cette thématique est une invite aux populations à vivre en harmonie avec les personnes accusées de sorcellerie.

« L’objectif c’est de remettre tout le monde  sur un pied d’égalité, et déconstruire le mythe qui tourne autour de ces questions de sorcellerie, également d’enlever toutes ces questions d’identités qui leur ont été attribuées. En utilisant ce procédé-là, ça me permet de remettre tout le monde sur un pied d’égalité et il n’y aura plus ces questions de sorcellerie », foi de Adrien Bitibaly. 

Grande passionnée de la photographie, Kani Sissoko, photographe malienne a une fois de plus répondu à ce grand rendez-vous photographique. A l’entendre, l’initiative est assez pertinente d’où la nécessité d’y prendre part. Aussi exposante lors de cette soirée, elle s’est penchée sur la culture des femmes maliennes, en l’occurrence le port du baya.

Le port du baya, une culture malienne exposée par Kani Sissoko

« Le port de Baya ça fait partie de notre quotidien, de notre culture. Moi-même je me souviens quand je suis partie au village, j’avais 21 ans à l’époque, et quand je suis allée pour me laver dans la cour, ma grande mère a vu que je ne portais pas de baya, elle était choquée. Elle m’a dit qu’une femme ne doit pas rester comme ça avec la hanche vide, elle a déchiré le bout de son pagne pour attacher autour de mes reins et le lendemain, ils m’ont trouvé du baya. Pour nous les Maliens, le baya te protège, et une fois mariée il faut aussi le porter, pour donner envie à ton mari », a confessé la photographe malienne. 

Quant aux amoureux de la photographie, ils ne se sont pas fait conter l’évènement. Alain a effectué le déplacement du côté de la salle de ciné de Wemtenga pour être témoin des magies de la photographie. « J’aime le domaine de la photographie, donc je n’ai pas hésité pour prendre part à l’évènement de ce soir. J’ai beaucoup été émerveillé par ce que j’ai vu ce soir et vraiment je suis heureux », a-t-il témoigné.

Lire aussi 👉👉 Ouagadougou : C’est parti pour la biennale photographique Photosa Act II

PHOTOSA en plus d’être un festival se veut être une vitre qui permet aux gens de découvrir, cultiver et se former sur la photographie. Cette édition se tient jusqu’au 19 mars 2023, au quartier Wemtenga de Ouagadougou.

Sié Frédéric KAMBOU

Burkina 24

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