Sécurité : La responsabilité sociale des journalistes burkinabè discutée autour d’un verre de thé

Des journalistes burkinabè et le président du Conseil Supérieur de la Communication (CSC) Abdoulazize Bamogo se sont retrouvés autour d’un « Grin de thé » pour parler de la responsabilité des hommes de média dans ce contexte de crise sécuritaire dans la soirée du vendredi 24 mars 2023. Initiés par le Centre National de Presse Nobert Zongo (CNPNZ), ces échanges se sont tenus sous le thème «  journalisme et patriotisme ! ». 

Des menaces sont depuis un certain moment le quotidien des hommes de média au Burkina Faso depuis la recrudescence des violences terroristes. Un phénomène que le  Centre National de Presse Nobert Zongo (CNPNZ) veut changer à travers des échanges. Ce vendredi 24 mars c’est autour d’un verre de thé que le centre a échangé sur la question avec le président du CSC Abdoulazize Bamogo.

« Le journaliste, son rôle c’est d’informer et mener des analyses critiques que ce soit en temps de guerre ou en temps de paix (…) A partir du moment où le journaliste respecte son étique, sa déontologie et les lois du pays on ne peut lui reprocher quelque chose. Maintenant en ce qui concerne sa responsabilité je pense qu’il faut s’assoir et dialoguer. Je ne crois pas qu’il  y a un journaliste qui déteste son pays », a introduit le président.

Pour le président du CSC, face à cette situation, il faut impérativement donner la priorité au dialogue. « La position que je défends et que je leur ai expliquée c’est le dialogue. La question la plus importante pour moi c’est celle de la responsabilité sociale du média. La question qui se pose c’est une question d’acteurs différents, qui ont des regards différents (…) mais qui veulent la même chose. Seulement, dans leurs façons de travailler chacun n’a pas le réflexe de regarder l’autre dans son travail. C’est pourquoi je pense qu’il faut qu’ils se parlent », a-t-il insisté.

L’initiative de discuter autour d’un verre de thé est l’œuvre du CNPNZ et le prochain rendez-vous c’est  dans deux semaines pour un autre sujet d’actualité.

Abdoul Gani BARRY

Burkina 24