Foire agro-sylvo-pastorale de Nanoro : Clap de fin pour la 2e édition sur une note de satisfaction grâce à l’ONG RES PUBLICA
Du 27 au 29 avril 2023, il s’est tenu à Nanoro, dans la province du Boulkiemdé, la 2e édition de la foire agro-sylvo-pastorale. Le samedi 29 avril, est donc intervenue la cérémonie officielle de clôture de ladite foire sous la présidence de Siaka Sanou, Haut-commissaire de la province du Boulkiemdé.
Selon Salam Ouédraogo, Directeur exécutif de l’ONG RES PUBLICA au Burkina Faso, ces 3 journées de foire correspondent à un besoin exprimé par les organisations paysannes, les agriculteurs et les éleveurs de la zone d’intervention, qui ont des difficultés pour la commercialisation de leurs produits.
«Depuis l’année dernière (2022), on a entrepris de faire une foire. L’année dernière, c’était la phase pilote. Cette année, on a un peu progressé, parce qu’on a constaté aujourd’hui qu’en termes d’emballage, tous les groupements de la place se sont améliorés. Quand vous regardez les stands, ce sont des produits de qualité qui peuvent être en compétition avec ce qu’on voit dans les grandes surfaces en vente. C’est le but de notre intervention ; c’est d’atteindre la sécurité alimentaire», a-t-il expliqué.
Ces trois jours, soit du jeudi 27 avril 2023 au samedi 29 avril 2023, ce sont au moins une quarantaine de groupements venus de Nanoro, Pella et Soaw sans compter les visiteurs.
«On a une quarantaine de stands, et ça veut dire c’est quarante groupements au moins. Et quarante groupements, si on fait une moyenne de 10 personnes c’est déjà un bon nombre d’exposants qui sont là. Maintenant les visiteurs, je ne puis chiffrer…», a-t-il fait savoir l’engouement autour de l’édition.
Pour Salam Ouédraogo, cette seconde édition s’achève sur une note de satisfaction. « Nous, nous sommes satisfaits, parce que si on arrive à mettre en relation producteurs et acheteurs, et leur permettre d’avoir des circuits de production, tel est notre rôle, c’est ce qu’on a voulu et c’est ce qu’on a atteint», a-t-il dit, en prévoyant tenir la 3e édition dans deux ans, toujours dans le même esprit de concertation avec les acteurs des domaines concernés afin de répondre à leurs besoins.
Rasmata Kaboré, venue de Kalwaka, dans la commune de Soaw, a comme produits d’exposition des produits à base de karité et de feuilles de Morenga (pommade, savon, huile). Ses prix varient entre 100 et 2000 F CFA. « Nous sommes contentes de participer à cette foire ; le marché, ça peut aller», a-t-elle déclaré.
A l’occasion de cette cérémonie officielle de clôture, des participants ont été primés pour ce qu’ils ont été désignés lauréats de concours organisés dans le domaine des céréales et légumineuses ; des cultures maraîchères ; de l’élevage et de la transformation.
De la composition des prix décernés, de l’argent en espèce, des charrettes, de l’engrais, du compost, des pelles, des fûts… Les officiels ont également eu droit à une visite guidée des stands.
Cette seconde édition a eu pour thème «Production et transformation des produits agro-sylvo-pastoraux : défis et perspectives dans un contexte de résilience».
Pour rappel, l’ONG RES PUBLICA Burkina, représentation d’une ONG française, exerce au Burkina depuis 2001 avec pour objectif général le progrès social à travers l’éducation, la santé, l’agropastoral, la culture et l’environnement.
Tambi Serge Pacôme ZONGO
Burkina 24
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