« Au pied du mur » : Une arme contre les Violences Basées sur le Genre (VBG)
« Au pied du mur », un film court métrage de 26 minutes, produit d’une formation en écriture, réalisation et productions de films courts sur les Violences Basées sur le Genre (VBG) initiée par l’Association Taafé Vision, a été présenté le vendredi 09 juin 2023 à Ouagadougou.
Promouvoir l’égalité des genres et lutter contre les Violences Basées sur le Genre (VBG) au moyen du cinéma, c’est la mission que s’est assignée l’association « Taafé Vision ».
Avec l’accompagnement de ses partenaires, l’association a initié un programme de formation sur le processus de production de films courts métrages contre les VBG. Cette formation a permis donc de former 10 femmes en écriture, réalisation et production de films courts métrages pendant la période de Juin 2022 à Juin 2023.
Le film « Au pied du mur » de Délia E. Y. IDO, un court métrage de 26 minutes, est un produit de cette formation. C’est un film qui traite du mariage forcé, une réalité sociale qui pèse sur la gent féminine dans beaucoup de contrées africaines.
Pour Azaratou Bancé, présidente de l’association Taafé Vision, le film servira d’arme de sensibilisation pour les organisations engagées dans la lutte contre les violences basées sur le genre, ainsi qu’objet de plaidoyer auprès des décideurs afin qu’ils puissent agir en faveur de l’égalité des genres. « On s’est dit qu’à travers le film on peut avoir une large diffusion pour lutter contre les violences basées sur le genre », dit-elle.
C’est également un projet militant pour la prise en compte du genre dans les projets cinématographiques. La prochaine étape pour l’association c’est de travailler à ce que le film soit vu partout au Burkina Faso et au-delà. « On sait que les problèmes comme le mariage forcé sont des pratiques qui persistent encore partout en Afrique ».
Le scénario met en scène Mariétou, une jeune écolière de 17 ans, qui a vu ses rêves brisés car, promise en mariage bien avant sa naissance à un marabout par sa mère. A écouter la réalisatrice, bien d’enfants au Burkina Faso sont mariées avant l’âge de 15 ans.
C’est donc un phénomène qu’il faut combattre, selon la jeune scénariste et réalisatrice. « Le message, c’est de vouloir éradiquer le mariage d’enfants, et le mariage forcé au Burkina et partout ailleurs. Et le cinéma est la clé pour faire passer le message à tout le monde », souligne-t-elle.
« Taafé Vision » se veut une association apolitique, laïque et à but non lucratif, née officiellement depuis janvier 2017 au Burkina Faso pour promouvoir les droits de la femme et lutter contre les violences basées sur le genre (VBG) au moyen du film.
Akim KY
Burkina 24
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