Burkina Faso : « Jusqu’à preuve du contraire, on a des élections en 2024 » (Pr Abdoulaye Soma)

publicite

Le Centre pour la Gouvernance Démocratique Burkina Faso (CGD) a tenu un dialogue politique ce mardi 4 juillet 2023, à Ouagadougou. Il était question de faire une radioscopie sur la situation sociopolitique et sécuritaire au Burkina Faso.  

La suite après cette publicité

La question sécuritaire qui continue de faire les « choux gras » au Burkina Faso a été revue par les conférenciers lors de cette rencontre. A ce propos, Pr Abdoulaye Soma, paneliste est revenu sur les propos du Premier ministre lors de son discours sur la situation de la nation, le 30 mai dernier qui affirmait que  « nous sommes à 65% de reconquête de notre territoire national ».

Visiblement ce chiffre manifeste un progrès par rapport à la portion du territoire qui échappait à la maitrise du gouvernement, soutient-il.

Pr Abdoulaye Soma

Conscient qu’il n’existe pas objectivement de meilleurs instruments d’évaluation que les instruments d’évaluation dont dispose le gouvernement, Pr Abdoulaye Soma avance « qu’il y a lieu de reconnaitre que des efforts ont été fournis en matière de gestion de la crise sécuritaire. Ce qu’il y a de rassurant également, c’est qu’on peut ne pas être d’accord avec la stratégie, sur laquelle on peut discuter, on sent au moins une stratégie opérationnelle de reconquête du territoire et de lutte contre le terrorisme ». En outre, il se réjouit du renforcement logistique, d’une bonne communication et le renforcement des Forces de Défense sur le terrain.

Selon la charte de la transition, un délai dans un accord avec la CEDEAO avait été acté, et dans ce délai, les élections interviendront en juillet 2024. A écouter le paneliste Abdoulaye Soma, « jusqu’à preuve du contraire, on a des élections en 2024. On devrait les avoir ».

Dans ce même accord avec la CEDEAO, des critères d’évaluations de la transition ont été intégrées, ce qui permettrait justement de décider de la tenue exacte des élections. Par conséquent, il laisse entendre qu’au niveau national, si un de ces critères n’est pas rempli pour la fin de la transition, il y a lieu d’engager le dialogue avec les acteurs concernés.

Ce qui l’amène donc à déduire que « l’on n’est pas en train de dire qu’on doit forcément faire les élections même si on a un couteau sur la gorge, ou on ne peut pas faire les élections même si dans 100 ans, on n’a pas de sécurité. On n’est pas en train de dire cela, on est simplement en train de dire que la ligne est fixée, elle est connue, c’est en 2024, si elle doit bouger elle doit être bougée par les mêmes mécanismes qui l’ont fixée, c’est-à-dire le dialogue, les concertations ». 

Hassan Somda, est le chargé de programme du centre pour la gouvernance démocratique au Burkina Faso. Selon lui, l’objectif de ce consortium est de faire en sorte que des recommandations substantielles puissent être dégagées de ces communications.

Sié Frédéric KAMBOU

Burkina 24 

❤️ Invitation

Nous tenons à vous exprimer notre gratitude pour l'intérêt que vous portez à notre média. Vous pouvez désormais suivre notre chaîne WhatsApp en cliquant sur : Burkina 24 Suivre la chaine


Restez connectés pour toutes les dernières informations !

publicite


publicite

Articles similaires

Un commentaire

  1. Vous êtes un bon acteur et un fidèle griot de la CEDEAO. Mais il ne faut pas trop jurer pour des élections en 2024. Ce qui est sûr, le contraire peut fait ses preuves. Tout est possible dans notre vie au Faso.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page
×