Peut-on défendre quelqu’un devant le juge sans être avocat ? Les universités judiciaires 2023 en parlent !

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Sous la présidence du ministre de la Justice, des droits humains et de la promotion civique, garde des Sceaux, se sont tenues ce 7 juillet 2023 les universités judiciaires initiées par le Barreau du Burkina Faso. Elles se tiennent sous le thème « La postulation et l’office du juge et assimilés ». La rencontre a aussi connu la participation du président du Conseil Supérieur de la magistrature. 

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« Les universités judiciaires visent à rapprocher les magistrats et les avocats qui sont dans la même barque pour l’œuvre de justice. Que ces deux acteurs de la justice se retrouvent pendant une journée, qu’ils discutent d’un thème d’intérêt général, d’un thème d’intérêt majeur, c’est vraiment faire en sorte que l’œuvre de justice se porte bien et que cette œuvre de justice soit appréciée du justiciable que nous sommes », c’est tout l’intérêt de ces universités judiciaires, à en croire Siaka Niamba, bâtonnier de l’ordre des avocats du Burkina Faso.

Siaka Niamba, bâtonnier de l’ordre des avocats du Burkina Faso.

Le président du Conseil Supérieur de la Magistrature, Mazobé Jean Kondé, officiel à ces universités n’a pas tari d’éloges à l’initiative. « L’avocat c’est un professionnel de la postulation. Il va poser les actes de procédure lorsqu’un citoyen est dans un procès. Il va représenter le citoyen, il va défendre ses intérêts et c’est ce qu’on appelle la postulation », a indiqué le président du Conseil Supérieur de la magistrature.

À ce titre, il a indiqué que la question à juste titre est transversale : « elle intéresse aussi bien les avocats, les magistrats que bien sûr les justiciables ». Pour lui, c’est une belle initiative et c’est la raison pour laquelle « le conseil supérieur de la magistrature soutient l’initiative ».

Mazobé Jean Kondé, président du Conseil Supérieur de la magistrature

Pour Moussa Ouédraogo, représentant du ministre en charge de la justice, « ces universités judiciaires devraient aux termes de la journée, permettre de mieux cerner les contours de la notion de postulation ses formes possibles et l’adoption de résolutions y relatives dans le sens de faciliter et protéger l’exercice de la profession d’avocat et aussi le justiciable ». De son point de vue, plus qu’une nécessité, « c’est donc une question existentielle ».

Moussa Ouédraogo, représentant de ministre en charge de la justice 

Plusieurs problématiques seront posées et débattues selon le bâtonnier : « C’est de voir est-ce qu’il y a un monopole de l’avocat devant certaines juridictions, est-ce que d’autres acteurs peuvent intervenir, jouer le rôle d’avocat devant ces juridictions ?  

Est-ce que des acteurs qui font l’œuvre d’avocat en cachette, qui déposent des écrits d’expert  en droit dans des dossiers sans se montrer au grand jour, est-ce que cela doit continuer sans que le procès ne soit taxé de non transparent ? ».  

Les participants

Pour conclure, le bâtonnier a fait savoir qu’il a espoir qu’à la fin de la journée, les avocats, les magistrats, réunis ce jour pourront s’accorder sur une meilleure compréhension de la question de postulation « pour que vive la justice ».

Lire aussi → Barreau burkinabè : L’Ordre des avocats apporte son soutien au Chef de l’Etat

Hamadou OUEDRAOGO 

Burkina 24

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