3e numéro du club de presse 2023 : Abdoulazize Bamogo dresse son bilan

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Abdoulazize Bamogo, président du Conseil Supérieur de la Communication était l’invité du 3e numéro du club de la presse de l’année 2023, organisé par le Centre National de Presse Norbert Zongo ce vendredi 28 juillet 2023. Il s’est exprimé sur le thème « Régulation des médias au Burkina Faso : Bilan en temps de crise ».

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A ce 3e numéro du club de presse de l’année 2023, l’invité du jour, Abdoulazize Bamogo, avait pour tâche de faire le bilan de la régulation des médias au Burkina Faso dans le contexte de crise sécuritaire, tout en soulignant le rôle capital du CSC.

De prime abord, Abdoulazize Bamogo a fait savoir que c’est d’abord un devoir de redevabilité pour lui après ce temps passé à la tête du CSC. Après être revenu sur le contexte qui a marqué son accession à la tête de l’institution, le président du CSC a rappelé les efforts que le CSC a mené dans le cadre.

A ce titre, il a cité 4 instruments initiés au niveau du CSC à l’endroit des professionnels des médias et des citoyens face à la crise. Pour lui, la façon de communiquer peut aider le public s’il est bien fait où créer des problèmes s’il est mal fait.

Abdoulazize Bamogo, président du Conseil Supérieur de la Communication
Abdoulazize Bamogo, président du Conseil Supérieur de la Communication

Abdoulazize Bamogo a instruit que les professionnels de médias doivent faire preuve de responsabilité dans leur manière de travailler. Le premier point leur est destiné est intitulé « les sept points d’attentions ».

« À travers ces sept points nous voulons dire aux médias qu’ils ne peuvent plus continuer à faire leur travail aujourd’hui comme ils le faisaient il y a 15 ou 20 ans en arrière quand le Burkina était un pays de paix.  Aujourd’hui, la situation de fragilité fait qu’avant de diffuser quelque chose, le media ou le journaliste doit se demander si cela va servir ou desservir son pays. Si on se rend compte que c’est quelque chose qui va desservir, c’est mieux de s’abstenir de publier. Le journaliste travaille pour son pays, alors, son activité ne devrait pas porter préjudice à ses concitoyens », a-t-il développé.

Un autre instrument, est le guide de gestion de contenu à caractère confessionnel dans les médias non confessionnels

« Dans ce guide nous disons que si un media reçois quelqu’un qui veux diffuser un contenu à caractère confessionnel, il doit d’abord lui dire que le contenu ne peut pas passer en direct. Il faut que le message soit enregistré et si le message est enregistré, il faut qu’un responsable du media regarde de bout en bout le contenu du message pour voir s’il n’y a pas de problème. S’il y a des problèmes, il enlève et s’accorde avec la personne avant de diffuser ».

Abdoulazize Bamogo n’a pas manqué d’interpeller les citoyens à travers leur responsabilité sociale dans ce contexte de crise. A cet effet il leur a gratifié de conseils pour des comportements responsables, dans leurs publications sur les réseaux sociaux et dans les émissions d’expression direct.

Toujours dans la même lancé, deux autres instruments à l’endroit des médias confessionnel a été mis en place.

« Nous nous sommes dit que la crise que nous traversons il y a un volet qui est dû à la religion. Ceux qui nous attaquent utilisent la religion pour recruter des jeunes dans leurs rangs et mettre en conflit des communautés de notre pays ».

Abdoulazize Bamogo a souligné que lors de sa tournée dans les différents médias du Burkina Faso, il a remarqué que ces instruments précédemment cités sont déjà appliqués par les médias, ce qui constitue un motif de satisfaction pour lui.

Il n’a pas manqué de déplorer le fait que les activistes aient des informations et des images sensibles qu’ils publient sans tenir compte de la situation du pays.

Abdoulazize Bamogo, président du Conseil Supérieur de la Communication a conclu en demandant aux médias de s’engager à lutter contre les fakes news et à chacun d’être responsable pour le bien de tous.

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