Prise en charge des victimes directes du terrorisme : La carte « Martyr vivant de la patrie » (MAVIPA), l’une des solutions préconisées

Du 02 au 05 août 2023, au camp Aboubacar Sangoulé Lamizana, à Ouagadougou, se sont tenues les journées du Martyr vivant de la patrie (MAVIPA). Ce samedi 5 août 2023, il est intervenu la clôture desdites journées avec la restitution des œuvres plastiques et chansons des enfants. 

Les journées du Martyr vivant de la patrie (MAVIPA), selon Ghislain Yaméogo, président de l’association Citoyens de paix et du mouvement Kan Jamm Kombi, Co-organisateur des journées du Martyr vivant de la patrie, visent à trouver des soutions pour une meilleure prise en charge des victimes directes du terrorisme.

« Ces solutions sont de trois ordres. La première solution, c’est l’art thérapie. Donc les chansons produites par les enfants. Sept chansons produites par les enfants, en acte 2, après une production audiovisuelle, permettent de sensibiliser le peuple burkinabè et partant, la communauté internationale pour qu’elle puisse soutenir le Burkina Faso dans la meilleure prise en charge des victimes du terrorisme.

La thérapie par l’art plastique, la 2^e solution.  Des œuvres en art plastique qui vont permettre de pouvoir exprimer la douleur, le patriotisme, la fierté, le doute, l’inquiétude des populations par rapport à la situation actuelle.

La carte MAVIPA, la 3^e solution. C’est une carte qui va permettre d’identifier tous les martyrs vivants de la patrie. Premièrement, de leur donner des avantages préférentiels sur les différents services sociaux et commerciaux. 

Ce sera une convention avec les différents partenaires sociaux et commerciaux qui vont signer des conventions avec l’autorité pour permettre à nos martyrs vivants de la patrie de bénéficier desdits services à des coûts préférentiels, réduits. », a-t-il expliqué, faisant aussi savoir son satisfecit vis-à-vis de la tenue desdites journées et des objectifs visés.

Colonel-major Rémi Sié Kambou, Directeur central de l’action sociale et des blessés en opérations, s’est dit édifié de ce qu’ont pu réaliser les enfants. « Après ces jours d’activités, nous sommes émus et édifiés par ce que les enfants peuvent faire… Vivement que cela continue, et que nous ayons des enfants qui positivisent dans leur tête », a-t-il déclaré.

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Tambi Serge Pacôme ZONGO

Burkina 24