Musique : Salif Yoda alias Doundosy annonce la sortie officielle de son nouveau single «Zounzoukou» le 1er septembre 2023

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L’artiste musicien Doundosy, «roi du Djecka» (une danse traditionnelle Bissa) a annoncé ce vendredi 25 août 2023 à Ouagadougou, la sortie de son nouveau single dénommé «Zounzoukou» chanté entièrement en langue Bissa le 1er septembre 2023.

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Après «Wobr», le single qui lui a permis de remporter le Kundé de la meilleure chanson d’inspiration traditionnelle, Doundosy, de son vrai nom Salif Yoda, a annoncé «Zounzoukou» pour le 1er septembre 2023.

Ce nouveau single sera téléchargeable sur toutes les plateformes. Chanté en langue Bissa, à  travers ce single, «Zounzoukou», l’artiste sensibilise les Burkinabè en général et les Bissa en particulier afin qu’ils arrêtent de perdre leur temps dans des querelles inutiles en train de critiquer les autres. Également, il appelle à se mettre au travail.

À l’entendre, le Burkina Faso a besoin des travailleurs pour se développer et non des gens qui gaspillent leur temps dans les futilités. «Plus vous perdez votre temps et votre énergie en train de parler des autres, vous oubliez ou vous abandonnez les potentialités que Dieu vous a données pour exceller dans un quelconque domaine durant votre parcours sur la terre», a-t-il indiqué.

Selon l’artiste, plus un individu se plait à ne parler que du mal des autres en les critiquant, il s’égare et ne peut plus faire valoir les potentialités que Dieu a mises en lui.

«Parce que vous n’allez plus voir des atouts que Dieu vous a donnés. Dommage mais c’est l’exemple typique de beaucoup de nos frères au Burkina Faso, et même en Afrique aujourd’hui. Vous pouvez voir quelqu’un qui va perdre toute une journée à parler mal des autres », a-t-il déploré.

L’artiste a souligné que cet esprit critique que développent plusieurs Burkinabè a une portée énorme que ceux qui s’adonnent ne s’en rendent pas compte. «Même dans nos familles, quand vous voyez une famille qui est divisée, une famille où des frères et des sœurs ne sont plus ensemble et ne se parlent pas, c’est dû à toutes ces choses que nous ne prenons pas soin d’arrêter dès leur genèse», a-t-il noté.

Et pour l’artiste, dans ce genre de cas, les chefs de famille sont appelés à taper sur la table pour limiter les dégâts parce que si rien est fait, il peut perdre sa famille par manque de cohésion et d’unité.

En plus, Doundosy avance que ce type de comportement peut non seulement diviser, pas une famille mais un pays aussi. D’où, il faut travailler à y mettre fin. «Et ça s’étend aussi au niveau d’un pays. Quand on voit un pays qui est carrément divisé, un pays où les gens fuient c’est que le chef du pays a un problème. Il ne sait pas unir les uns et les autres. Nous devons barrer la route à cette pratique qui nous met en retard», a-t-il lancé.

Il a précisé que cette situation n’a pas commencé aujourd’hui. Au temps des ancêtres, raconte-t-il, des gens ont quitté leurs villages pour aller s’installer loin à des milliers de kilomètres à cause de ces petites divisions au sein d’une famille ou d’une communauté donnée. « Il faut aujourd’hui travailler à prévenir», a-t-il interpellé.

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