Burkina Faso : Un marathon pour la paix et la cohésion sociale
Les membres de l’association Lamogoya Taama qui ont initié un marathon de près de 600 km ralliant Orodara à Ouagadougou pour la paix et la cohésion sociale sont arrivés à Ouagadougou ce samedi 9 septembre 2023. Ils ont été accueillis à la place de la révolution par Me Pacéré Titinga, trésor humain vivant.
Depuis Orodara en passant par Bobo-Dioulasso jusqu’à Ouagadougou, ils sont une dizaine de jeunes hommes et de femmes qui ont marché pendant 13 jours pour participer à leur manière à l’effort de paix. A en croire Harouna Traoré, surnommé le marcheur d’Afrique et initiateur du marathon, l’objectif était d’adresser un message de paix, d’encouragement et de soutien aux autorités de la transition.
« Notre sincère vouloir, notre sincère vision c’est la paix, c’est le vivre-ensemble au Burkina Faso et en Afrique. Nous ne marchons pas pour l’argent, nous ne marchons pas pour la gloire éphémère, nous ne marchons pour les personnes qui pensent que nous sommes pauvres. De 2018 à aujourd’hui, nous avons déjà 3.550 km dans les jambes. Juste pour ajouter comme le dit maître Pacéré, si la termitière vit, qu’elle ajoute de la terre à la terre, ce serait notre contribution pour ce pays, ce serait notre contribution pour ce continent« , a-t-il indiqué.
Arrivé dans l’après midi de ce samedi 9 septembre 2023 à la place de la révolution, Harouna Traoré a rassuré quant au bon déroulé du marathon depuis le point de départ. « Nous avons fait la traversée grâce à nos mânes, grâce à la terre du Burkina Faso sans souci et du coup, nous pouvons dire merci à la sécurité, aux FDS, aux VDP qui nous ont encadrés de bout en bout« , a-t-il insisté.
Cependant il a mentionné des difficultés qu’ils ont rencontrées qui sont essentiellement d’ordre financier mais cela ne les a pas empêchés d’atteindre leurs objectifs.
Me Pacéré Titinga parrain dudit marathon a qualifié Harouna Traoré de « symbole » de cohésion sociale, du vivre ensemble, de la tolérance religieuse et de la paix. Pour lui, cette marche c’est un symbole pour le Burkina.
« Imaginez-vous, qu’il y ait des filles de 13,14,15 ans qui ont quitté Orodara pour Ouaga, soit 600 km, des enfants, sans compter les personnes âgées. C’est dire que c’est une cohésion plus que sociale, une cohésion de génération, une cohésion de toutes les ethnies, une cohésion à tous points de vue« , a-t-il souligné.
Aminata Catherine SANOU
Burkina 24
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