« Le mode PPP reste avant tout un mécanisme fiable de mobilisation des ressources nécessaires pour assurer le financement de nos grands projets prioritaires » (Adama Luc Sorgho)
Quatre questions orales avec débats ont été à l’ordre du jour de la séance plénière de ce vendredi 29 septembre 2023, tenue sous la présidence du Dr Ousmane Bougouma, président de l’Assemblée législative de transition (ALT).
La dernière question orale avec débats, « la qualité, les modalités de gestion et d’entretien des ouvrages d’art et des infrastructures réalisés à travers le pays en mode Partenariat- public-privé », a vu l’intervention du ministre des infrastructures et du désenclavement, Adama Luc Sorgho.
Il a, à l’entame de son intervention, tenu à rappeler ce que c’est que le Partenariat public-privé (PPP) au sens de la loi. « Au sens de la loi, le Partenariat public-privé (PPP) est le contrat administratif écrit, conclu à titre onéreux par lequel une autorité contractante confie à un partenaire privé, pour une durée déterminée, en fonction de la durée d’amortissement des investissements ou des modalités de financement retenues, une mission globale ayant pour objet de manière cumulative la réalisation et/ou l’aménagement et/ou l’acquisition et/ou la transformation et/ou la réhabilitation et/ou la maintenance et/ou le démantèlement ou la destruction d’ouvrages, d’équipements ou de biens matériels ou immatériels nécessaires à un service public ou à l’exercice d’une mission d’intérêt général ; la gestion ou l’exploitation d’un service y compris un service d’intérêt général ou un service public, d’ouvrages, d’équipements ou de biens immatériels ou une combinaison de ces éléments ; le financement de tout ou partie des missions confiées », a-t-il déclaré.
Adama Luc Sorgho a ensuite avancé qu’à ce jour, son département n’a encore réalisé de projet PPP au sens de la loi N°032-2021/AN du 25 juin 2021. Mais, il a tenu à préciser qu’il a conduit la réalisation de l’échangeur du nord suivant la loi n°020-2013/AN du 23 mai 2013 et la voie de contournement de la ville de Ouagadougou conformément à la loi n°042-2017/AN du 03 juillet 2017.
Il a, toutefois laissé entendre que, très bientôt, son département entend mettre en œuvre des projets suivant le mode PPP, adopté par l’Assemblée législative de transition (ALT) en février 2023. Il s’agit notamment « du financement, de la construction, de l’exploitation et de l’entretien du tronçon autoroutier Bobo Dioulasso-Banfora-Frontière de Côte d’Ivoire (Cu7b) long de 151,57 km dans le cadre de la réalisation de l’Autoroute Yamoussoukro- Ouagadougou, par le mode Partenariat Public-Privé (PPP) type BOT ; de la réalisation du chemin de fer Ouagadougou-Tema, par le mode Partenariat Public-Privé (PPP) type BOT », a-t-il cité.
Le ministre des infrastructures et du désenclavement a par ailleurs décliné la stratégie d’assurance qualité, modalité de gestion et d’entretien des ouvrages d’art et des infrastructures réalisés sous la responsabilité de son département. « Cela passe par des études de faisabilité technico-économiques et environnementales ; par la modalité de gestion et d’entretien des ouvrages d’art et des infrastructures », a-t-il résumé.
Adama Luc Sorgho a, somme toute, affiché sa conviction vis-à-vis de la fiabilité du mode PPP. « Nous sommes convaincus que le mode PPP reste avant tout un mécanisme fiable de mobilisation des ressources nécessaires pour assurer le financement de nos grands projets prioritaires et, a l’avantage de garantir le partage de risques avec les partenaires techniques et financiers, gage d’un engagement commun pour assurer la pérennité des ouvrages d’art et autres infrastructures de transport », a-t-il affirmé.
Tambi Serge Pacome ZONGO
Burkina 24
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