Tribune | « Meeting du 31 octobre : La CGT-B a le droit, mais le contexte est inopportun » (Moussa Nikiéma)
Ceci est une tribune signée du Président national du Mouvement Citoyen de la Diaspora Burkinabè, Moussa Nikiéma, sur l’actualité.
Par voie de presse, la confédération générale du travail du Burkina (CGT-B) à la faveur de sa rentrée syndicale a informé l’opinion publique de la tenue le 31 octobre 2023 d’un meeting à la bourse du travail de Ouagadougou. Selon la centrale syndicale, l’objectif de ce meeting est d’interpeller l’autorité sur les faiblesses de la gouvernance actuelle.
Depuis l’annonce de la manifestation du 31 octobre, il est observé une levée de boucliers au sein de l’opinion contre la CGT-B. Notre organisation étant républicaine et très attachée à la cohésion sociale, elle se donne le droit à travers cet écrit de donner son opinion sur cette actualité qui risque de fortement ébranler le vivre ensemble et la stabilité du pays.
D’emblée, il est nécessaire de signifier que malgré la transition actuelle, l’autorité a décidé de rétablir la constitution. Ce qui signifie que le Burkina Faso demeure un pays démocratique respectueux des droits de l’homme. Partant de ce principe, il est honnête de reconnaître que la loi fondamentale actuelle donne le droit à la CGT-B de manifester son mécontentement sur des aspects de la gouvernance qu’elle ne juge pas bons.
Cependant, le contexte actuel du Burkina Faso, notre pays, est très complexe et difficile. Le pays subit une crise sécuritaire sans précédent dont les conséquences néfastes exigent de l’ensemble des citoyens de prioriser le dialogue social au détriment du rapport de force destructeur.
Pour le Mouvement des Patriotes pour la Reconquête du Territoire-MPRT, vue l’expérience organisationnelle de la CGT-B car créée depuis 1988, elle aurait pu opter pour une autre forme de revendication plus pacifique : solliciter une audience auprès de l’autorité pour présenter ses inquiétudes afin que le dialogue soit instaurer dans l’intérêt supérieur du pays. Partant de cette analyse, nous jugeons le meeting inopportun.
L’annonce du meeting ayant suscité une levée de boucliers, nous proposons au gouvernement de mandater le ministre d’État chargé de la fonction publique, Mr Bassolma BAZIE, auprès de la CGT-B pour entamer un dialogue fécond afin que la paix et la cohésion sociale soient préservées. Le ministre Bassolma BAZIE étant un ancien responsable de la CGT-B, il dispose des atouts nécessaires pour parvenir à un compromis utile avec ses anciens camarades.
Il est primordial de sauvegarder coûte que coûte la paix et la cohésion sociale. Tout Burkinabè devrait travers dans ce sens afin de favoriser la reconquête du territoire national.
Mouvement Citoyen de la Diaspora Burkinabè
Moussa NIKIEMA
Président National
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Il ne faudrait pas manifester juste pour manifester. N’incluez pas la vie chère dans vos propos car tout le monde sait que dans la sous région on pays et de l’essence moins chers que chez tous les voisins. Ne parlez surtout pas de mal gouvernance car vous êtes les auteurs de ces comportements. Vous voulez seulement servir des intérêts impérialistes juste que le pain béni par vos ex mentors vous a été arraché. Ce n’est pas le moment de telles entreprises. C’est un contexte d’où vous allez créer une opposition entre les défenseurs de la transition et vous imbus de projets machiavéliques. Oui arrêtez vos projets pendant qu’il est temps. Nous sommes en guerre et ne transportez pas cette guerre à l’interne ou plutôt dans les familles et services, on se connait tous ici et ce n’est pas la même d’ajouter un autre mal au mal que nous déplorons dejas à moins que vous soyez de connivence avec les terroristes.