2e édition du festival Tou-kan : Le cinéma écologique pour la sensibilisation des populations aux changements

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La deuxième édition du festival TOU-KAN se tient du 18 au 23 décembre 2023 à Boromo sous le thème « Cinéma, préservation et restauration de notre écosystème ». L’ouverture officielle de ce rendez-vous culturel et du cinéma écologique de la commune de Boromo, porté par l’association YIRIKAN, a eu lieu ce mardi 19 décembre 2023 à Boromo dans la province des Balé.

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Le Festival Tou-Kan, c’est une question d’éducation à la préservation et la restauration de l’écosystème à travers le cinéma écologique. L’association YIRIKAN, porteuse du projet a d’ailleurs fait de la protection de l’environnement son cheval de bataille.

Pour la petite histoire, le festival TOU-KAN est parti du sauvetage d’un éléphanteau, pour aboutir à la création d’une association dédiée à la défense et la préservation de la nature, qui a engendré ce rendez-vous où l’on parle de cinéma, de restauration et de préservation de l’écosystème.

Abdoulaye Dao, président de l’association YIRIKAN , l’initiateur du festival Tou-kan

Le réalisateur burkinabè, Abdoulaye Dao, président de l’association YIRIKAN est l’initiateur de ce projet. « Nous avons rêvé faire de Boromo, notre chère cité, capitale des Balé, l’épicentre d’une prise de conscience communautaire locale et pourquoi pas à terme universelle, par rapport aux défis et aux enjeux climatiques qui menacent notre quotidien, notre planète et l’humanité toute entière », a-t-il laissé entendre.

Et cette seconde édition, le programme s’articule autour des projections de films, des formations aux métiers du cinéma, une rue marchande, des prestations d’artistes, des actions de salubrité, des séances de sensibilisation sur la protection de l’environnement, etc.

Pour semer la bonne graine, plus de 70 jeunes ont été formés aux métiers du cinéma et initiés à l’éducation environnementale dans le cadre de ce festival qui trace des sillons vers son objectif. Les autorités locales voient en ce festival un moyen efficace de sensibilisation de la population des Balé au changement de comportement vis-à-vis de l’environnement.

« Nous avons des braconniers, des charbonniers qui avaient produit 500 sacs de charbon sans autorisation pour dévaster la forêt, à travers ce festival on pourra lutter contre toutes ces pratiques », estime le Haut-commissaire de la province des Balé, Ibrahim Boly.

Ibrahim Boly, Haut-commissaire de la province des Balé

En phase avec les réalités actuelles, la deuxième édition du Festival Tou-kan a bénéficié de l’accompagnement de partenaires comme l’Union Internationale pour la conservation de la nature (UICN), engagée dans la restauration des terres dégradées.

Bassourou Boyla, Chargé de projet à l’Union Internationale pour la conservation de la nature (UICN), programme du Burkina Faso

D’ailleurs l’UICN veut faire bénéficier les populations des Balé de l’expérience des populations du Centre-est et du Centre-Sud ayant reçu des formations en techniques de récupération et de protection des terres.

« Cette activité est pour nous un moyen de passer par les communautés, passer par le cinéma pour montrer que nous avons des solutions qui sont fondées sur la nature et qui vont contribuer à préserver nos ressources naturelles et améliorer nos conditions de vie, de la génération actuelle et les générations à venir », a confié Bassourou Boyla, Chargé de projet à l’Union Internationale pour la conservation de la nature (UICN), programme du Burkina Faso.

Akim KY

Burkina 24

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