Couture : De nouvelles compétences sur le marché
La coordination nationale des associations des enfants et jeunes travailleurs du Burkina (CN/AEJTB) à travers le centre de formation Fili di Luce avec le soutien de l’association Kibaré a procédé à la sortie officielle de sa première promotion des apprenants dans les filières de la teinture, du tissage, de la couture. C’était le mercredi 6 mars 2023 à Ouagadougou.
Ce sont au total 20 jeunes à savoir 19 filles et 1 garçon qui sont désormais prêts à conquérir le monde de l’emploi dans le domaine de la couture. Issus du centre de formation Fili di Luce, ces apprenants ont été formés durant une année en tissage, teinture et couture.
« Cette première promotion est prête et impatiente de montrer aux burkinabè son savoir-faire. Elle se veut ambitieuse et ne ménagera aucun effort pour actualiser ses compétences et faire preuve de créativité afin de conquérir le marché local, national et international. Nous faisons un vœu : une des plus grandes maisons de couture du Burkina viendra de cette promotion», a declaré Josiane Yaméogo, au nom de tous ses autres camarades apprenants.
Claude François Ouédraogo, promoteur du centre Fili Di Luce a certifié que cette première promotion est totalement apte à être embauché car elle a reçu une formation de qualité.
« En plus de la formation professionnelle nous avons renforcé leurs capacités dans divers domaines pour qu’ils puissent être des citoyens accomplis, actif et prêt à contribuer au développement de leur société. Il y a plus de 200 tenues qui ont été cousu. C’est pour dire à quel point il n y à pas eu de jeu et ils ont travaillé d’arrache-pied ».
Désiré Yaméogo, parrain de la promotion a développé que l’éducation classique ne répond pas aux attentes économiques et sociales des populations. Pour lui, l’avenir réside dans le développement des métiers des mains.
« Il y a beaucoup de chômeurs qui sont diplômés, l’emploi productif ne vient toujours pas de l’école classique, nous sommes dans une pauvreté ambiante, les familles n’arrivent pas à joindre les deux bouts. Donc, l’une des solutions majeures et les plus importantes c’est de trouver des voies et moyens pour fournir aux jeunes du secteur informel, la capacité de produire de leurs dix doigts», a-t-il expliqué.
Les apprenants ont profité de l’occasion pour présenter quelques tenues confectionnés par leurs soins.
Flora KARAMBIRI
Burkina 24
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