Journée internationale de la Francophonie 2024 : La Francophonie, ses valeurs et ses défis au cœur d’une discussion à Ouagadougou

Le 20 mars de chaque année, il est célébré la Journée internationale de la Francophonie. Au Burkina Faso, le mercredi 20 mars 2024, dans les locaux de l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF) Burkina Faso, à Ouagadougou, l’AUF, l’ambassade du Canada, la Commission nationale de la Francophonie, et le Groupe des ambassadeurs francophones (GAF), ont coorganisé une discussion sur la Francophonie, ses valeurs et ses défis avec un accent sur la démocratie, les droits de la personne, la lutte contre la désinformation, le multilinguisme, le multiculturel, les programmes et projets structurants en réponse aux attentes de la jeunesse (formation, employabilité, entrepreneuriat, mobilité, etc.). 

Faire davantage connaître l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) ainsi que les interventions de ses opérateurs dont l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF) au Burkina Faso ; sensibiliser sur la désinformation autour de la Francophonie et sur les valeurs, les priorités et les défis partagés au sein de la Francophonie, notamment, la solidarité, la démocratie, les droits humains, la lutte contre la désinformation, le multilinguisme, le multiculturalisme et les attentes de la jeunesse francophone. Tels ont été les objectifs visés à travers la journée d’échanges voulue par la Francophonie à l’occasion de la célébration de la journée internationale de la Francophonie à Ouagadougou.

Lee-Anne Hermann, Ambassadrice du Canada au Burkina Faso, a dit sa joie de célébrer ladite journée au centre AUF de Ouagadougou. « Je suis très fière d’être ici au centre de l’AUF de l’Université Joseph Ki-Zerbo pour parler de la Francophonie et son importance dans les 88 pays membres », a-t-elle déclaré.

Face aux sentiments dont fait montre certaines populations de pays membres de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), notamment de l’Afrique de l’Ouest vis-à-vis de la politique étrangère française et de la langue française, des inquiétudes ont été émises quant à la survie même de l’institution francophone. « Au-delà de toute une langue, la Francophonie renferme un certain nombre de civilisations ; on ne s’arrête pas seulement à la langue française…On a l’habitude de confondre Francophonie et le français…», a réagi Mahamat Salet Adoum Ahmata, Ambassadeur du Tchad au Burkina Faso.

Pour Théophile Ouangrawa, représentant au Burkina Faso de l’AUF, la célébration du 20 mars est une célébration qui veut donner tout son sens à la Francophonie et permettre à des jeunes de mieux comprendre la Francophonie. « Il s’agit justement de déconstruire certains clichés et de donner une information juste aux jeunes. C’est une journée de célébration qui permet d’échanger directement avec ces jeunes », a-t-il expliqué le sens de la célébration de cette journée.

Sketchs et panel, animé par Mahamat Salet Adoum Ahmata, Ambassadeur du Tchad au Burkina Faso ; Issouf Oumar Maïga, Ambassadeur du Mali au Burkina Faso, entre autres, ont ponctué la présente célébration. Ont été associés à cette discussion, le Secrétariat permanent de la Commission nationale pour la Francophonie du Burkina Faso, l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF)-Burkina Faso, les lauréats nationaux de concours et jeux organisés par l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et/ou opérateurs (écrivain, conteur, sportif, etc.), les membres du Groupe des ambassadeurs francophones (GAF) et une soixantaine d’étudiants membres du réseau des jeunes leaders étudiants ainsi que d’autres associations et syndicats d’étudiants. Les officiels présents ont eu droit à une visite guidée des locaux de l’AUF.

Tambi Serge Pacôme ZONGO

Burkina 24