Espace rencontre jeunesse de Dafra à Bobo : Des partenaires visitent l’état des infrastructures réalisées

L’ambassade de Suède au Burkina Faso, le PNUD et l’ONG américaine Engender Health, ont effectué une visite terrain le mardi 21 mai 2024, à l’Espace rencontre jeunesse de Dafra, à Bobo-Dioulasso. L’objectif de cette visite était de constater l’état des infrastructures qu’ils ont construites et aménagées. 

L’espace rencontre jeunesse de Dafra est une infrastructure communale réalisée dans les années 2000. Elle a pour principal objectif de regrouper les jeunes autour du sport, de la lecture, de la culture en général. C’est aussi un centre où depuis des années, les jeunes viennent s’instruire sur les questions en lien avec la santé sexuelle et reproductive.

En 2022, le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) en collaboration avec l’ambassade de Suède au Burkina Faso et l’ONG Engender Health, ont rénové et équipé le centre. Selon la chargée de coopération de l’ambassade de Suède au Burkina Faso, Helen Holm, cette visite rentre dans le cadre du suivi des réalisations faites par son département.

« Je suis très fière des réalisations que j’ai vu aujourd’hui. Les résultats sont bien visibles », a-t-elle affirmée. Au titre des réalisations, il y a la rénovation et l’équipement de la salle multimédia, l’équipement de la bibliothèque, la rénovation de la salle de conférence, l’acquisition de matériels pour la promotion des actions sur la santé sexuelle et reproductive.

Pour le représentant du comité de gestion de l’espace, Gérard Bema Sanou, tous ces dons ont aujourd’hui permis d’améliorer les conditions d’accueil des jeunes. « Nous sommes satisfaits de cette collaboration sur plusieurs points. Le projet 3M de Engender Health a permis aux jeunes d’avoir accès à la bonne information en ce qui concerne la santé sexuelle et reproductive, c’est-à-dire les infections sexuellement transmissibles comme le VIH. 

Dans ce centre, les jeunes ont désormais cette latitude de parler sans tabou et d’avoir des recommandations qu’il faut », a déclaré Gérard Bema Sanou. Il a remercié les partenaires techniques et financiers pour les efforts consentis afin de redonner vie au centre.

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Selon le conseiller technique principal pour le programme Gouvernance État de droit Cohésion sociale du PNUD, Henri Mashagiro, c’est avec un grand intérêt que son institution a contribué à la rénovation de ce cadre de jeunes. « Aujourd’hui nous sommes contents de voir que les jeunes s’épanouissent. La jeunesse occupe une place importante dans nos initiatives de développement », a-t-il relevé.

Comme lui, le représentant pays de l’ONG Engender Health, Georges Coulibaly, a marqué sa satisfaction à la suite de cette visite. La santé sexuelle et reproductive des plus jeunes dit-il, est l’un des combats majeurs de son organisation. Il a décliné son immense satisfaction après la visite. Il a précisé cependant que des défis demeurent toujours.

« Ce sont en grande partie des défis de communication. Nous devons faire en sorte que chaque jeune qui fréquente ce centre puisse amener 10 jeunes avec lui. A court terme, nous allons faire en sorte que ces services soient accessibles à tous les jeunes sans discrimination dans un environnement épanouissant », a-t-il souligné.

Il a profité pour inviter les parents à inciter leurs enfants à fréquenter l’espace rencontre jeunesse de Dafra, qui est aujourd’hui une référence dans la sensibilisation sur les enjeux de la santé sexuelle et reproductive.

Léandre Sosthène SOMBIE 

Pour Burkina 24