Burkina Faso : Naissance du Haut Conseil de la Chefferie Coutumière et Traditionnelle Bissa

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Des chefs coutumiers bissa ont mis en place, le mardi 9 juillet 2024, à Zabré, le Haut Conseil de la Chefferie Coutumière et Traditionnelle Bissa afin de mieux s’organiser et participer davantage à la vie de la nation.

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C’est le palais du chef de canton de Zabré, qui a accueilli, le mardi 9 juillet 2024, la quinzaine de chefs de canton et la soixantaine de chefs de village venus pour la mise en place des organes dirigeants de leur naissant Haut-Conseil.

C’est aux environs de 10h que le chef de canton de Zabré, dont les griots ont annoncé la sortie, a rejoint ses pairs dans son palais.

Dans son mot introductif livré par son porte-parole, Kir Sadigba, président de l’amicale des chefs coutumiers du canton de Zabré, il a souhaité la bienvenue à ses hôtes et demandé l’assistance de Dieu Tout-Puissant et des ancêtres pour la bonne tenue de la rencontre.

Le chef de canton de Bané, président du comité d’organisation, a pris la parole pour présenter les textes (règlement intérieur et statut) du Haut Conseil afin de permettre leur amendement par les pairs.

Il a également profité de l’occasion, selon ses dires, pour présenter son bonnet de la chefferie coutumière bissa dont le port officiel a eu lieu le samedi 15 juin 2024 à Garango.

En perspective, il dit avoir introduit une lettre de demande d’audience auprès du chef de l’État, le capitaine Ibrahim Traoré, pour lui présenter le Haut Conseil de la Chefferie Coutumière et Traditionnelle Bissa.

Il s’agira aussi pour le Haut conseil de confirmer son soutien au président du Faso et de décliner ses objectifs qui sont l’enrichissement de la culture pour qu’elle soit au service du développement, de la cohésion sociale, de la sécurité et de la paix. Le Haut Conseil prévoit aussi très bientôt une collecte de fonds pour soutenir l’effort de paix.

Après la rencontre avec le grand groupe des chefs, les chefs de canton, qui sont uniquement autorisés à siéger, se sont retirés à huis clos pour la mise en place du bureau exécutif, qui a proposé le chef de canton de Zabré à la présidence de l’instance pour une durée d’un an.

Source: Agence d’information du Burkina (AIB) 

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3 commentaires

  1. Je ne sais pas encore quelles sont vos intentions exactes, ni comment ou de quelle manière vous comptez participer à la vie de la Nation, mais l’agencement et votre approche semblent correctes et justifiés puisque vous parlez de statut. Comme disent les Mossé, : «Warb na yi néér bé a vaalin» mot à mot : «La danse sera belle consiste et tient à son esquisse».

    Espérons que les autres chefs coutumiers et traditionnelles de toutes les régions emboîteront vos pas afin qu’au «finish», vous puissiez obtenir constitutionnellement un Statut National qui permette au chefs coutumiers et traditionnels d’être parties prenantes aux prises des décisions nationales sur tout ce qui concerne la vie socio-économique et d’orientation politique de la Nation en envoyant leurs représentants dans une structure républicaine qui leur est propre aux côtés de leurs collègues : Confessions religieuses et les professionnels. Quant au Yadga qui babille là-haut là, dites-lui qu’il n’est pas votre aîné, le Zug-raâna de tenkodogo, pour vous parler de la sorte. Qu’il aille plutôt chez son chef lui rappeler qu’il n’est que le descendant et successeur de son ancêtre, le voleur de Tiibo de la cour impériale de Ouagadougou. Voilà-na ! Et Point-barre.

  2. Pagb-naaba kânn n'ti koabga, (ii kabr tem yânk) m'yam kandibga. dit :

    Je ne sais pas encore quelles sont vos intentions exactes, ni comment ou de quelle manière vous comptez participer à la vie de la Nation, mais l’agencement et votre approche semblent correcte puisque vous parlez de statut. Comme disent les Mossé, : «Warb na yi néér bé a vaalin» mot à mot : «La danse sera belle consiste et tient à son esquisse».

    Espérons que les autres chefs coutumiers et traditionnelles de toutes les régions emboîteront vos pas afin qu’au «finish», vous puissiez obtenir constitutionnellement un Statut National qui permette au chefs coutumiers et traditionnels d’être parties prenantes aux prises des décisions nationales sur tout ce qui concerne la vie socio-économique et d’orientation politique de la Nation dans une structure républicaine qui leur est propre aux côtés de leurs collègues : Confessions religieuses et les professionnels. Quant au Yadga qui babille là-haut là, dites-lui qu’il n’est pas votre aîné, le Zug-raâna de tenkodogo, pour vous parler de la sorte. Qu’il aille plutôt chez son chef lui rappeler qu’il n’est que le descendant et successeur de son ancêtre, le voleur de Tiibo de la cour impériale de Ouagadougou. Voilà-na ! Et Point-barre.

  3. …comment ça!!! Même boussanga la veut parler de chefferie….c est quoi ce monde là…ils ont donc oubliés qu ils ne sont que la propriété de l Empereur du Yatenga!!!!ah la la….c est gâté c’est gâté!!! Boussanga parle de chefferie!!!!

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