Burkina Faso : Le ministère de la santé tient la revue à mi-parcours du cadre sectoriel de dialogue du secteur santé
Ce Vendredi 02 aout 2024 à Ouagadougou, se tient la revue à mi-parcours du cadre sectoriel de dialogue du secteur santé. Cet exercice vise à déterminer les domaines où des améliorations sont nécessaires et d’élaborer des stratégies pour parvenir à garantir l’accès des populations à des soins de qualité au Burkina Faso.
L’exercice de revue à mi-parcours et les échanges se feront autour de la performance du secteur au cours du premier semestre de l’année 2024 et les perspectives pour le deuxième semestre de l’année. Les participants aborderont des sujets essentiels tels que l’examen de la stratégie nationale de la santé communautaire, la prévention des maladies ainsi que les dispositifs de soutien aux personnes situées dans les Zones à défis sécuritaires.
Alors une attention particulière sera portée aux actions du plan d’action pour la stabilisation et le développement. Le renforcement de la continuité de l’offre de soins et de services d’urgence, de base et de nutrition, au profit des populations affectées par le terrorisme, la poursuite de la mise en œuvre de la stratégie de santé communautaire, l’accès aux services de santé de qualité sont parmi tant d’autres des grandes lignes de ce plan.
« En examinant ces éléments, nous sommes en mesure d’identifier les points forts et les lacunes de notre secteur et de mettre en place des mesures correctives pour améliorer nos programmes de santé », a indiqué le ministre de la santé et de l’hygiène publique, Dr Robert Lucien Jean-Claude Kargougou.
Au cours du premier semestre de l’année 2024, le département de la santé enregistre des avancées dans la mise en œuvre du Plan d’action pour la stabilisation et le développement. Ce sont plus de quatre millions vingt mille sept cent quatre-vingt-quatorze (4 020 794) enfants et plus de quatre millions quarante un mille cinq cent quarante (4 041 540) femmes qui ont bénéficié gratuitement des soins dans les formations sanitaires.
Le ministre de la santé note également la réduction de 50% du coût d’accès au scanner qui est passé de 50 000 FCFA à 25 000 FCFA, de 60% du coût d’accès à l’IRM qui est passé de 100 000 FCFA à 40 000 FCFA), et de 100% du coût d’accès à la dialyse, passé de 500 000 FCFA à 0 FCFA.
Ces acquis engrangés n’occultent pas les difficultés et les défis auxquels le secteur de la santé reste confronté. Des perspectives du deuxième semestre entrant dans le cadre de la mise en œuvre du Plan d’action pour la stabilisation et le développement sont définies.
L’opérationnalisation de l’initiative présidentielle pour la santé à travers la poursuite de la transformation de cinquante-cinq (55) Centres de santé et de promotion sociale (CSPS) des chefs-lieux de communes rurales, en Centres Médicaux communaux, la construction et l’équipement de services d’anesthésie-réanimation dans certains hôpitaux, ainsi que la modernisation de certains services spécifiques et la sécurité alimentaire, l’approvisionnement des zones difficiles d’accès en intrants, médicaments à travers la mise en place d’une convention entre la CAMEG, le MSHP et les PTF, sont entre autres en ligne de mire.
Akim KY
Burkina 24
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