Des OSC demandent le retour de la peine de mort au Burkina Faso et dénoncent une ingérence occidentale dans l’AES
La coalition Burkina-Russie, les Conseils Panafricains de la Révolution (CPR) et le Réseau Africain pour la Solidarité et le Développement (RASD) ont réuni ce samedi 31 août 2024 leurs militants et sympathisants, à Ouagadougou, pour marquer leur soutien aux autorités de la transition. Un soutien matérialisé par la dénonciation des « agissements de l’Ukraine » face aux attaques terroristes au Sahel.
Début août 2024, le Mali et le Niger rompaient leurs relations diplomatiques avec l’Ukraine après une attaque fin juillet 2024 au Mali. Dans cette attaque, Bamako a dénoncé une main mise de l’Ukraine et annoncé avec le Niger la rupture diplomatique avec ce pays.
Au Burkina Faso, un ensemble de groupe d’OSC ont marqué ce soutien à ces deux pays car disent-ils « même si le Burkina Faso et l’Ukraine n’ont pas de relation, il incombe de rappeler que le Mali, le Niger et le Burkina Faso forment désormais une seule entité ».
Selon Aly Savadogo, président du RASD, « nous sommes là ce matin pour un meeting de soutien et un appel à la jeunesse de s’unir autour de cette cause. Vous voyez aujourd’hui qu’il y a des pays qui manifestent leurs soutiens aux terroristes. Nous allons prendre le cas de l’Ukraine. Aujourd’hui avec l’AES, tout ce qui touche au Mali, touche aux trois pays de l’AES. Voilà pourquoi nous avons décidé de ce instant solennel pour les indexer».
Parlant de la récente tragédie à Barsalogho au Burkina Faso, il a profité mettre en garde les « valets locaux», car selon lui ce sont des manœuvres pour pousser la population à la révolte. « Nous sommes toujours déterminés et nous appelons les autorités à être sévères avec eux. Eux-mêmes ils sont pires que les terroristes. Si nous restons soudés, rien ne va arriver au pays ni à l’AES », a-t-il souhaité.
Les trois organisations ont profité demander aux autorités de prendre des mesures pour le retour dans les décisions de justice, de la peine de mort. « Tout le monde sait que s’il y avait la peine de mort ce qui se passait aujourd’hui n’allait pas se passer. Si tu tue, on te tue et les autres là vont voir », a conclu Aly Savadogo.
Pour joindre l’acte aux paroles, ces trois organisations ont mis le feu au drapeau de l’Ukraine pour ont-ils dit « consommer la rupture entre l’AES et Kiev ».
Abdoul Gani BARRY
Burkina 24
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« Mis le feu au drapeau de l’Ukraine »….. « les valets locaux »…toujours le même narratif, toujours les mêmes coupables, vous avez mis les français et les américains dehors, fait venir vos amis russes et vous êtes toujours dans les mêmes narratifs. Il doit y avoir un un sérieux problème?