France : Michel Barnier nommé Premier ministre, deux mois après le second tour des élections législatives
Après une intense phase de recherche qui a duré deux mois, le président français, Emmanuel Macron, a nommé ce jeudi 5 septembre 2024, Michel Barnier au poste de Premier ministre. Emmanuel Macron a longtemps cherché une personnalité pouvant échapper à une censure immédiate d’une Assemblée nationale très divisée, selon des médias français dont France 24.
Emmanuel Macron a nommé ce jeudi 5 septembre, l’ex-commissaire européen de droite à Matignon. Ce choix intervient au terme d’une longue valse-hésitation du président de la République, confronté à une situation inédite.
Deux mois après le second tour des élections législatives, le 7 juillet, qui ont vu la coalition du Nouveau Front populaire (NFP) arriver en tête, Emmanuel Macron a nommé Michel Barnier, 73 ans, ancien commissaire européen Les Républicains (LR), au poste de Premier ministre. Ce choix intervient au terme d’une longue valse-hésitation du président de la République, confronté à une situation inédite. M. Macron demande à M. Barnier de « constituer un gouvernement de rassemblement au service du pays », a indiqué l’Elysée, ce jeudi.
Le nom de l’ancien ministre des affaires étrangères de Jacques Chirac a resurgi mercredi en fin de journée, l’Elysée renonçant à une annonce mercredi soir. Il satisferait aux deux principaux critères fixés par le chef de l’Etat : la « non-censurabilité » par l’Assemblée nationale « et la capacité à faire des coalitions ». Atout majeur de Michel Barnier pour s’imposer à Matignon : il aurait les faveurs du secrétaire général de l’Elysée, Alexis Kohler. Le Savoyard est aussi, selon une ancienne ministre, « moins clivant » et « plus consensuel » que les profils jusqu’ici envisagés, rapporte le journal Le Monde.
Les deux « finalistes », Bernard Cazeneuve et Xavier Bertrand, reçus lundi par le chef de l’Etat, ont finalement été écartés mercredi. Le premier, non assuré de recueillir le feu vert du Parti socialiste qu’il a quitté, a été écarté par Emmanuel Macron parce qu’il voulait rester « droit dans ses bottes » sur un programme de gauche, souhaitant notamment remettre en cause la réforme des retraites. Le président LR de la région Hauts-de-France s’est lui heurté à un « front anti-Bertrand », le NFP et le Rassemblement national (RN) menaçant de le censurer d’emblée, toujours selon Le Monde.
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