Lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme : Le PAIF-PME renforce les capacités des Systèmes financiers décentralisés
Ce lundi 14 octobre 2024, le Projet d’Appui à l’Inclusion Financière et à l’Accès au financement des Petites et Moyennes Entreprises (PIAF-PME) a lancé un atelier de formation sur les blanchiments de capitaux et le financement du terrorisme au profit de 300 agents de 30 Systèmes Financiers Décentralisés (SFD). L’atelier s’étend sur cinq grandes villes du Burkina Faso notamment Bobo-Dioulasso, Koudougou, Ouahigouya, Kaya et Ouagadougou.
Pour contribuer à assainir le secteur de la microfinance, le Projet d’Appui à l’Inclusion Financière et à l’Accès aux financement des Petites et Moyennes Entreprises (PIAF-PME) a entrepris d’accompagner les Systèmes Financiers Décentralisés (SFD) dans le cadre de renforcement de capacité.
Selon les explications de Roger Ouédraogo, spécialiste suivi-évaluation du PIAF-PME, un diagnostic sur la santé des SFD a permis d’identifier la thématique de lutte contre le blanchiment de capitaux, comme un besoin en termes de renforcement de capacité.
« Il s’agit de renforcer le dispositif de lutte contre le blanchiment de capitaux mais aussi faciliter la mise en place de ces dispositifs qui sont des exigences réglementaires au sein de la zone UEMOA pour les institutions financières qui n’en ont pas. Il va de soi que ceux qui n’ont pas de dispositif opérationnel, de les mettre en place et ceux qui ont déjà des dispositifs soient outillés de sorte à ce que ce soit efficace », a-t-il indiqué.
Voilà pourquoi cet atelier de formation sur le blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme au profit de 300 agents de 30 Systèmes Financiers Décentralisés (SFD) disséminés un peu partout au Burkina Faso.
Le cabinet Horizon Performances a la charge d’animer les ateliers de formation mais également de diagnostiquer la question du blanchiment de capitaux au sein des SFD pour voir les difficultés que vivent ces SFD et leur proposer des plans d’action qui leur permettront de maitriser le phénomène de la lutte contre le blanchiment.
« Puisque ces SFD manipulent les fonds des populations. La question aujourd’hui avec le contexte actuel du Burkina Faso il est important que ces SFD soit outillés pour maitriser la lutte contre ce phénomène », a souligné Baguan Kadré Gérôme, Directeur associé au Cabinet Horizon performances.
Pour Kièmdé Abdramane, expert certifié en microfinance, l’un des formateurs à cet atelier, c’est une formation sensibilisation. « Il s’agit de faire prendre conscience du risque que nous courrons avec le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et la prolifération des armes à destruction massive.
Il nous appartient donc d’éclairer tout le dispositif qui est lié à ces phénomènes. Il faut que les gens soient sensibilisés et qu’ils prennent conscience que ce phénomène est destructive non seulement pour les SFD qu’ils animent mais aussi pour l’économie nationale en général », a-t-il expliqué.
Kabré/Thiama Oumou, responsable d’agence d’une structure de microfinance basée à Ouagadougou, attend de comprendre les mesures à prendre face des situations en lien avec la thématique de blanchiment de capitaux.
Akim KY
Burkina 24
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