Campagne de démolition des ralentisseurs : « Certaines zones spécifiques, notamment les entrées des agglomérations ne seront pas concernées » (DG de l’entretien des infrastructures de transport)
Le ministère des infrastructures à travers la Direction générale de l’entretien des infrastructures de transport (DGEIT) a tenu à apporter « des clarifications essentielles » à la campagne de démolition des ralentisseurs de vitesse sur certaines sections du réseau routier bitumé du Burkina Faso, ce samedi 7 décembre 2024, à Ouagadougou, à l’occasion d’une conférence de presse.
Salfo Pacéré, Directeur général (DG) de l’entretien des infrastructures de transport, a d’emblée rappelé le cadre règlementaire encadrant les ralentisseurs sur le réseau routier du Burkina Faso.
« Le décret 2012-1111/PRES/MID/MATDS, portant norme de conception et de construction de ralentisseurs routiers de vitesse au Burkina Faso définit deux types de ralentisseurs normés. Le ralentisseur de type d’os d’âne avec une hauteur de 10cm sur une largeur de 4m et le ralentisseur Trapézoïdal avec une rampe de 1 m à 1,40 m et un plateau de 2,5m à 4m », a-t-il fait savoir.
Il a ensuite fait noter qu’en septembre 2023, la Direction générale de l’entretien routier (DGER) a entrepris la démolition de plusieurs ralentisseurs hors-norme sur certains axes routiers avec l’accompagnement du ministre des infrastructures, des gouverneurs des régions et des Présidents de délégation spéciale (PDS) concernés.
« Cependant, force est de constater que cette opération n’a pas pu permettre de démolir tous les ralentisseurs hors-normes », a-t-il déclaré. A l’en croire également, les chauffeurs routiers se plaignent du nombre élevé de ralentisseurs sur les routes nationales du Burkina Faso et du fait qu’ils amortissent leurs véhicules.
La présente campagne de démolition, a davantage expliqué Salfo Pacéré, est une mesure stratégique dictée par la volonté du gouvernement de renforcer la sécurité routière, de préserver nos infrastructures et de réduire les dommages occasionnés par certains équipements inadaptés.
« Comme indiqué dans l’instruction émise par le ministre des infrastructures, cette opération vise à supprimer les ralentisseurs de vitesse non conformes ; à mettre en place des alternatives plus sécuritaires et durables telles que des bandes sonores dans les nouvelles constructions ou lors des réhabilitations et entretiens périodiques ; et à garantir un trafic fluide et sécurisé sur le réseau routier tout en préservant l’intégrité des infrastructures », a-t-il indiqué l’objectif de la mesure gouvernementale.
Le DG de l’entretien des infrastructures de transport a en outre tenu à apporter des « clarifications essentielles » à la campagne. Il a laissé entendre que l’opération ne concernera pas l’ensemble du réseau routier bitumé. « Certaines zones spécifiques, notamment les entrées des agglomérations ne seront pas concernées », a-t-il précisé.
Il a par ailleurs rassuré de ce que la campagne sera conduite de manière méthodique, en collaboration avec les collectivités locales et les usagers de la route. « Une communication préalable et une sensibilisation active seront menées auprès des populations riveraines pour expliquer la démarche et garantir leur adhésion », a-t-il dit en sus.
Tambi Serge Pacôme ZONGO
Burkina 24
Écouter l’article
|
Nous tenons à vous exprimer notre gratitude pour l'intérêt que vous portez à notre média. Vous pouvez désormais suivre notre chaîne WhatsApp en cliquant sur : Suivre la chaine
Restez connectés pour toutes les dernières informations !
Restez connectés pour toutes les dernières informations !
Enfin. Excellente initiative. Marre de ces ralentisseurs anarchiques construits par tout le monde et n’importe qui pour privilégier un maison individuelle d’un responsable irresponsable , un commerce illegal d’emprise de route une convenance personnelle, etc.. tout le monde doit apprendre la route