Fortification au Burkina Faso : L’huile alimentaire végétale passée à la loupe dans les Hauts-Bassins

Le Club des Journalistes et Communicateurs pour la Nutrition et la Sécurité Alimentaire (CJCN-SA) en collaboration avec l’Alliance Nationale pour la Fortification (ANF) et le soutien de la Coopération allemande, a déposé ses valises dans la région des Hauts-Bassins du Burkina afin de s’imprégner des réalités de la fortification sur le terrain. L’accent a été mis cette fois sur l’huile végétale raffinée enrichie en vitamine A.
L’huile alimentaire végétale est une substance très présente dans les assiettes des Burkinabè. Cependant, la qualité de cette huile reste souvent à désirer. Il faut donc tâter le terrain pour mieux sensibiliser et plaider pour son amélioration.
Nous sommes à l’Huilerie de la Société de Transport Agroalimentaire du Burkina (STAB). Ici, Assita Coulibaly, responsable contrôle de la qualité de l’huilerie, rassure : « L’étape de la fortification est importante et minutieusement contrôlée ».
Le responsable des lieux, Sory Sanogo a lui aussi insisté sur ce fait. « La fortification pour nous est un point essentiel. Toute huile de coton que nous sortons est enrichie en vitamine A, contrôlée par le laboratoire national ANSSEAT, contrôlée également par l’ABNORM et le taux est bien. Notre huile de soja également est enrichie en vitamine A. Donc toute huile qui est alimentaire est enrichie ici », a-t-il renchéri.
Autre usine, même réalité ! Le processus a été décrit par Ibrahim Sanou, chef d’usine de la Société Générale Alimentaire du Faso (SOGEA- Faso). « On reçoit la graine analysée par le laborantin. La fortification est déterminée par le laboratoire, comme l’a dit la responsable de qualité, en fonction de la concentration, il nous donne la quantité nécessaire », a-t-il ajouté.
Sensibiliser, plaider et tâter le terrain, l’objectif de cette sortie
Cette réalité a été constatée chez le consommateur final, surtout dans le Marché de Sarfalao, secteur 17 de Bobo Dioulasso. Les dames sont unanimes, la qualité prime. C’est l’objectif recherché par cette sortie c’est-à-dire sensibiliser, plaider et tâter le terrain.
« Le bidon nous a été présenté et il y a le logo enrichi. Tout cela témoigne de la prise de conscience au niveau des populations notamment, chez les vendeuses qui essaient à leur manière de fournir des aliments de qualité, selon les recommandations. Nous nous réjouissons du constat que nous avons fait sur le terrain. Cela peut nous permettre de faire déjà le plaidoyer à partir de ce marché », a loué Issa Ouattara, Coordonnateur adjoint du CJCN-SA.
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En rappel l’utilisation de ce logo nécessite que le produit soit enrichi, selon les recommandations. Il faut aussi ajouté que certains produits, dû à la contrefaçon et plusieurs autres facteurs l’affichent sans pour autant être de qualité.
Abdoul Gani BARRY
Burkina 24
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