Ouagadougou : Top départ de la deuxième édition des 72 heures de la santé préventive à la Police Nationale

L’ancien directeur général adjoint de la police nationale, par ailleurs conseiller technique du ministre de la sécurité, Thierry Tuina, inspecteur, a, au nom de ce dernier empêché, procédé à l’ouverture de la deuxième édition des 72 heures de la santé préventive à la police nationale, ce mercredi 18 juin 2025, à Ouagadougou.
L’École nationale de Police abrite, du 18 au 20 juin 2025, la deuxième édition des 72 heures de la santé préventive à la police nationale. Des consultations médicales, ophtalmologiques et psychologiques, des sensibilisations sur des IST, des panels, des expositions meubleront cette édition. Ces consultations sont ouvertes non seulement au personnel policier, à leurs familles et aussi à la population. Elles sont libres et gratuites.

Le directeur général adjoint de la Police nationale, le commissaire divisionnaire Bonswindé Sankara a indiqué que la tenue de cette deuxième édition des 72 heures de la santé préventive à la police nationale témoigne de l’engagement de l’institution policière de veiller à la protection au bien-être des hommes et des femmes qui assurent la sécurité.
Selon lui, le thème retenu pour cette édition, «Psycho-traumatisme dans le contexte de terrorisme : stratégie de prévention et de résilience » résonne avec une intensité particulière.
«En effet, dans la lutte contre l’insécurité particulièrement dans la lutte contre l’hydre terroriste, les hommes sont parfois soumis à des rudes épreuves susceptibles d’affecter leur mental. D’où l’impérieuse nécessité de bâtir le mécanisme solide de prévention et de résilience contre l’impact psychologique de ces expériences», a-t-il dit.
Il a souligné que les activités prévues pendant ces 72 heures visent à promouvoir les meilleures pratiques en matière de santé préventive à travers des panels, des consultations médicales, psychologiques, ophtalmologiques ainsi que des séances de dépistage gratuit de diabète, de l’hypertension artérielle, etc.

Le conseiller technique du ministre de la sécurité, l’inspecteur général de police Thierry Tuina a affirmé que cette activité est la preuve de leur engagement à garantir non seulement la sécurité des Burkinabè mais également la santé, le bien-être et la dignité de ceux qui consacrent leur vie à cette noble mission.
«La guerre lâche qui nous est imposée ne se limite pas aux pertes humaines ou aux blessures physiques. Ses conséquences psychologiques sont profondes et durables. Le psycho-traumatisme vécu par de nombreux agents au front est une réalité douloureuse que nous avons le devoir de reconnaître, de comprendre et surtout de prendre en charge », a-t-il noté.

De son côté, le directeur de service de santé de la police nationale, le médecin commissaire de police David Daila a confié qu’aujourd’hui, la police nationale compte de plus 14 psychologues cliniciens qui travaillent à la prévention des psychotraumas et à la prise en charge des psycho-traumatismes non seulement au profit des policiers mais des populations.
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