Burkina Faso : Des journalistes formés aux premiers secours par l’ISEPC

publicite

La Direction Générale de l’Institut Supérieur d’Etude de Protection civile (ISEPC) a organisé au profit des journalistes une formation en prévention et secours civiques niveau 1. Cette session s’est  tenue du 17 au 19 juin 2025 au sein de l’ISEPC. 

Pendant trois jours, des journalistes de divers médias ont suivi une formation pratique et intensive en Prévention et Secours Civiques 1 (PSC1). Ils ont appris les gestes essentiels pour porter assistance à une personne en danger, notamment en cas d’étouffement, d’hémorragies, d’arrêts cardiaques et de pertes de connaissance. Cette formation les prépare à intervenir efficacement en situation d’urgence.

Sous les mots d’ouverture du Secrétaire Général (SG), Sibiri Kaboré, les journalistes ont été invités à devenir de véritables ambassadeurs de la protection civique. « Quand on vous demande d’être des ambassadeurs, il faut d’abord vous montrer ce qu’est la protection civique, et notamment en quoi consiste la formation à cette protection civique, » a-t-il expliqué. Il a ensuite souligné le rôle majeur des journalistes en tant qu’ambassadeurs : « C’est ce rôle-là que nous vous confions, celui d’informer, d’éduquer et de sensibiliser. »

L’Adjudant-Chef Augustin Zongo a salué l’initiative des journalistes et a insisté sur l’importance d’une assiduité accrue durant leur formation. Il a souligné le rôle prépondérant des médias dans le monde actuel : « Dans un monde où la circulation des informations est instantanée, où les journalistes sont les premiers sur les lieux d’une catastrophe ou d’un drame, votre capacité à porter secours est aussi essentielle que votre capacité à informer. »

Félicité Zongo, journaliste à l’Observateur Paalga, a fait un bilan positif de la formation, soulignant l’importance des connaissances acquises : « J’ai apprécié la formation à sa juste valeur, d’autant plus que nous avons appris les b.a.-ba du secourisme. Si nous avons bien compris, tout commence par la protection : se protéger soi-même et protéger la victime avant de procéder aux gestes de secours. »

Elle a également détaillé les différents cas abordés : « Nous avons appris comment secourir une personne en cas dincendie, d’hémorragie, ou d’accident de la circulation, et comment porter les premiers secours avant l’arrivée des sapeurs-pompiers. Nous avons aussi vu que le protocole pour une personne qui s’étouffe n’est pas le même pour une femme enceinte que pour un bébé ; cela dépend donc des cas et des procédures spécifiques », a-t-elle expliqué.

La formation s’est achevée par la remise des attestations aux participants, sous la présidence du Lieutenant-Colonel Zouno Gérard Bambara. Ce dernier a souligné l’importance universelle du secourisme, affirmant que « le secourisme est un domaine transversal ; ce n’est pas qu’un domaine des sapeurs-pompiers. Je pense qu’une étude menée dans les années 2000 avait révélé que si 50 % de la population était formée aux premiers secours, on éviterait plus de 80 % des décès sur la route. »

Mahoua SANOGO (Stagiaire)

Sié Frédéric KAMBOU

Burkina 24

❤️ Invitation

Nous tenons à vous exprimer notre gratitude pour l'intérêt que vous portez à notre média. Vous pouvez désormais suivre notre chaîne WhatsApp en cliquant sur : Burkina 24 Suivre la chaine


Restez connectés pour toutes les dernières informations !

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page