NAK 2025 : Les revendications de l’exposant Abou Konaté

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La 30e édition des Nuits Atypiques de Koudougou (NAK) se poursuit. Cette édition anniversaire ne désemplit pas et rassemble de jour en jour une marée humaine de festivaliers. Si, pour le public, l’ambiance est à la fête et tout va bon train, la réalité est différente pour certains exposants, l’attente envers les promoteurs des NAK reste colossale. Du moins, ce qu’a laissé entendre l’exposant Abou Hanifa Konaté.

Vendeur de tenues traditionnelles depuis dix ans aux Nuits Atypiques de Koudougou (NAK), Abou Hanifa Konate est un visage connu des NAK. Chaque année, il participe à l’aventure, et en garde de bons souvenirs. Mais fort de ses expériences, il lance un appel aux organisateurs, pour ce qui est de l’amélioration des conditions des exposants.

D’entrée, la 30e édition des Nuits Atypiques de Koudougou a été accueillie positivement sur plusieurs aspects, notamment l’allongement des dates. Cependant, des améliorations restent d’actualité. Il dénonce en outre une hausse des prix des stands sans amélioration.

Abou Hanifa Konate, exposant au NAK 2025

« Cette année, le stand coûte 75 000 FCFA. L’année passée, c’était 65 000 FCFA. Il y a deux ans, c’était 60 000 FCFA. Chaque année, ils ajoutent quelque chose. Mais chaque année, côté organisation, il n’y a aucune amélioration ».

L’exposant insiste sur la nécessité d’investir ces revenus supplémentaires pour offrir de meilleures conditions de travail. Le problème le plus urgent soulevé est celui de l’état du site. La poussière omniprésente force les exposants à pallier eux-mêmes les carences.

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« Sur le site, il y a trop de poussière. Chaque jour, il faut que nous-mêmes nous payions l’eau pour arroser. Tu as vu le ventilateur là, il est braqué pour chasser la poussière », dénonce l’exposant. Cette situation non seulement rend l’expérience complexe pour les exposants et les clients, mais impose des coûts et des efforts supplémentaires aux participants.

Enfin, Konate Abou Hanifa demande une meilleure logique dans l’aménagement de l’espace d’exposition. Il critique le mélange actuel des genres, qui rend la navigation difficile pour les visiteurs. « Ils n’ont qu’à classer les arts par les arts. Il ne faut pas qu’ils mélangent.

On nous mélange, il y a des gens qui rentrent qui veulent des choses, mais ils doivent chercher, tourner, tourner, c’est fatiguant. Normalement, ça doit être classé. Les arts sont à part et les exposants divers sont à part », plaide le vendeur de tenues traditionnelles.

Les produits de l’exposant Abou Hanifa Konate

Malgré ces réserves, Abou Konate, qui vend ses tenues traditionnelles (cousues à la main) entre 10 000 et 40 000 FCFA, maintient son engagement envers les NAK. Il espère que les organisateurs tiendront compte de ces doléances, qui visent à améliorer durablement l’événement pour ses exposants fidèles.

Sié Frédéric KAMBOU 

Burkina 24

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