« Nous Vaincrons » | Culture burkinabè : Une puissance douce à renforcer face aux défis contemporains, selon Alassane Yamtoumda Sawadogo
Pour Alassane Yamtoumda Sawadogo, étudiant et ancien secrétaire général du club UNESCO, la culture constitue une véritable « puissance douce », capable de prévenir les crises, de promouvoir la paix et de contribuer à la résolution des grands enjeux mondiaux. Si des efforts sont reconnus au niveau du ministère en charge de la Culture, l’acteur culturel observe néanmoins un fléchissement, voire une transformation, des pratiques culturelles, sous l’effet combiné de la mondialisation et du contexte sécuritaire. Il est l’invité du jour de l’émission « Nous Vaincrons ».
Face à ces défis, Alassane Yamtoumda Sawadogo plaide pour une stratégie ambitieuse de diplomatie culturelle. Celle-ci passerait par la conclusion d’accords entre l’État burkinabè et de grandes maisons de distribution internationale, à l’image de Sony Music Africa ou Universal.
De tels partenariats offriraient aux artistes nationaux de meilleures garanties professionnelles et un accès facilité aux plateformes mondiales, aujourd’hui encore difficile. Une collaboration accrue permettrait, selon lui, également d’alléger les artistes du double rôle de créateurs et de promoteurs.
Lire aussi👉🏿 « Nous Vaincrons » |Culture burkinabè : Un levier économique et identitaire à consolider, selon Magloire Wendkuni Ouédraogo
Au plan national, Alassane Sawadogo recommande l’intégration de la musique et des arts plastiques dans les programmes scolaires dès le lycée, afin d’orienter précocement les talents. Il encourage par ailleurs les artistes qui modernisent les genres contemporains, comme le rap, en valorisant les langues et instruments locaux.
Pour lui, la culture doit demeurer un vecteur de patriotisme, afin que chaque Burkinabè porte l’identité nationale partout où il se trouve.




