Le Burkina Faso s’active pour l’élaboration des rapports nationaux sur la diversité biologique et le Protocole de Nagoya sur l’APA
Le ministère de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement (MEEA) a organisé un atelier national de validation des données collectées pour l’élaboration du 7e rapport national de mise en œuvre de la convention sur la diversité biologique au Burkina Faso. L’ouverture officielle de l’atelier a eu lieu ce mardi 30 décembre 2025, à Ouagadougou.
Salifou Sawadogo, Conseiller technique, représentant le ministre de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement, a rappelé que la 16e conférence des parties à la convention de la biodiversité a adopté plusieurs décisions, dont celles relatives aux mécanismes de planification, d’établissement de rapports et d’examen, y compris l’examen mondial des progrès collectifs accomplis dans la mise en œuvre du cadre national de la biodiversité de commune Montréal, cadre de référence en vigueur en matière de gestion de la biodiversité.

À travers cette décision, a-t-il expliqué, le secrétariat de la convention invite les pays partis à élaborer et soumettre leurs rapports nationaux sur la diversité biologique et Protocole de Nagoya sur l’Accès et le partage des avantages (APA) au plus tard fin février 2026.
Fidèle à sa tradition en matière de respect des délais, a fait comprendre Salifou Sawadogo, le ministère de l’environnement, de l’eau et de l’assainissement, a, à travers le Secrétariat permanent du Conseil national de développement durable (SP/CNDD), entamé le processus d’élaboration des deux rapports.
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Cet atelier, a fait remarquer M. Sawadogo, constitue une étape clé du processus d’élaboration du 7e rapport national sur la diversité biologique et du 1er rapport national de mise en œuvre du Protocole de Nagoya sur l’Accès et le partage des avantages (APA) découlant de l’utilisation des ressources génétiques APA au Burkina Faso.
« Le présent atelier de validation est l’occasion de présenter la synthèse des données collectées afin de recueillir des compléments, des ajustements, des orientations vers des sources et des recommandations pour bien conduire le processus jusqu’à la rédaction des rapports ci-dessus évoqués », a indiqué le représentant du ministre de l’environnement. Il a de fait invité les participants à l’atelier à s’investir de sorte à mettre à la disposition des équipes de rédaction des données complètes, justes et fiables pour l’élaboration d’un rapport de qualité.
Tambi Serge Pacôme ZONGO
Burkina 24




