Rapports pouvoir/opposition : Des parlementaires tchadiens s’imprègnent de l’expérience du Burkina Faso
Une délégation de deux députés de la République du Tchad a été reçue par le Chef de file de l’opposition burkinabè ce vendredi pour échanger sur les rapports entre le pouvoir et l’opposition démocratique.
La visite au porte-parole de l’opposition burkinabè s’inscrit dans le cadre d’une démarche auprès d’acteurs politiques de la sous-région en vue d’échanger et de s’inspirer de leurs expériences. Selon Ali Gabriel GOLHOR, le chef de la délégation reçue par Me Bénéwendé Sankara, les rapports entre l’opposition et la majorité présidentielle figurent parmi les difficultés que le Tchad éprouve pour faire avancer le processus démocratique.
Auprès du chef de file de l’opposition, la délégation tchadienne a pu se faire une idée sur le fonctionnement des rapports entre le pouvoir et l’opposition démocratique au Burkina Faso. A en croire le député Ali Gabriel GOLHOR, les informations reçues permettent de dire qu’« il y a beaucoup de réalisations qui concernent les rapports entre l’opposition et la majorité présidentielle».
Le siège doté à l’opposition politique et pris en charge par l’Etat ainsi que le financement des partis politiques constituent autant d’acquis dans les rapports entre le pouvoir et l’opposition au Burkina. Qui plus est, a souligné Ali Gabriel GOLHOR, « le fait que l’opposition et la majorité présidentielle s’entendent pour instaurer un dialogue pour que tous les problèmes qui se posent et qui sont importants soient débattus de manière paisible », constitue une expérience édifiante et permet d’éviter les crises que d’autres pays connaissent.
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