Dakari Sawadogo : « Le siège du ROJANUL-ODD/Afrique ne saurait être transféré ailleurs »
Il y a une crise naissante au niveau du Réseau des organisations des jeunes leaders africains des Nations unies pour la réalisation des Organisations du développement durable (ROJALNU–ODD) en Afrique entre le Malien Alioune Guèye et le secrétaire exécutif Dakiri Sawadogo. Ce dernier, attaqué sur les réseaux sociaux, a organisé une conférence de presse le lundi 18 septembre 2017 pour expliquer aux médias le fond du problème et dénoncer le comportement « anti-démocratique » de Alioune Guèye.
« C’est lors de l’inauguration du siège qu’il a improvisé l’adoption d’une charte et s’est auto-proclamé secrétaire général alors que dans nos textes fondamentaux, toute convocation d’une Assemblée Générale ou de modification dans les textes répondent à des dispositions statutaires qui ont été royalement ignorées par Monsieur Guèye », explique Dakari Sawadogo, le secrétaire exécutif du ROJALNU. Dans le programme de la cérémonie d’inauguration du siège présenté à la presse, Dakiri Sawadogo prouve qu’il n’y a eu aucune relecture ou de modification de texte.
« C’est au dernier jour des activités en rapport avec l’inauguration du siège qu’Alioune Guèye m’a saisi pour que l’on puisse mettre à l’ordre du jour, l’élection d’un secrétaire général et l’adoption d’une charte constitutive du réseau. J’ai donc fait appel aux dispositions statuaires pour m’opposer à cette démarche illégale et anti-démocratique », note Dakiri Sawadogo avant de poursuivre : « ayant compris que je ne vais pas adhérer à cette mascarade qui prépare le transfert du siège de Ouagadougou vers d’autres cieux, il a tout de suite engagé son plan B avec certains membres du bureau national à qui il avait déjà fait des promesses de postes et d’autres avantages afin de les amener à signer un document qu’il intitule Charte constitutive du ROJANUL/Afrique ».
Il y a eu des méditations
C’est partant de ces explications que Dakari Sawadogo martèle que « le siège du ROJALNU-ODD/Afrique est au Burkina Faso et ne saurait être transféré ailleurs ». Dakari Sawadogo a aussi présenté le compte rendu d’une réunion du lundi 10 avril 2017 avec plusieurs partenaires tels que le ministre de la jeunesse, de la formation et de l’insertion professionnelle du Burkina Faso Smaïla Ouédraogo, le premier conseiller de l’Ambassade du Mali au Burkina Faso Athanase Coulibaly, les deux protagonistes plus cinq autres parties prenantes.
Il était question à l’issue de la réunion, selon le compte rendu, la suspension de la mise en œuvre de la charte, la vérification de la conformité de la charte avec la loi susmentionnée, les amendements de la charte sur les points relatifs aux conditions de transfert du siège et au mode de désignation des responsables du ROJALNU, la création d’un poste d’administrateur du siège et la convocation d’une assemblée générale à Nouakchott pour amender et adopter la charte.
Mais après cette réunion, « Alioune Guèye s’est opposé à toutes formes de résolution légale et transparente de la crise et s’accroche à sa Charte et à son poste de secrétaire général qui n’est soutenu par aucune équipe puisqu’étant le seul maitre à bord dans un bureau ni une équipe qui l’entoure », regrette Dakiri Sawadogo. Il relève que lors du dernier passage de Gueye à Ouagadougou, une rencontre a eu lieu pour mesurer les points d’applications mais il ressort que ce dernier refuse les points d’accord arrêtés.
C’est pourquoi, s’appuyant sur des demandes faites par plusieurs présidents « de la nécessité d’une réunion de crise pour statuer définitivement sur la question », une rencontre organisée pour constater une vacance de poste. Pour Dakiri Sawadogo, il faut respecter les textes.
Boukari OUEDRAOGO
Burkina24
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