Us et coutumes : De la préservation de ces pratiques qui renforcent la cohésion sociale au Burkina

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La Médiateur du Faso Saran Sérémé  voit en la chefferie traditionnelle un allié de taille pour la consolidation du tissu social au Burkina. 

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Avant d’arriver à Kaya ce lundi 13 novembre 2017 pour la tenue d’une rencontre de renforcement de compétence et de recyclage des délégués régionaux et leurs secrétaires sur les méthodologies et techniques d’organisation de service et de gestion des statistiques, Saran Sérémé a observé une halte dans la soirée du dimanche pour rencontrer le « dima » de Boussouma.

La parenté à plaisanterie, une pratique qui participe du renforcement, de la consolidation des liens entre les différentes communautés  s’est invitée au cœur de son intervention. Le dima de Boussouman a-t-elle dit, est non seulement « un des grands chefs des mossis mais aussi un de [ses] esclaves préférés ». Saran Sérémé s’est ensuite montrée admirative  face à « son expertise mise à la disposition du peuple, cette sagesse qui l’a toujours guidé à apporter des critiques objectives » permettant d’aller de l’avant.

Des valeurs à préserver

Saran Sérémé a partagé au sortir de l’audience qui lui a été accordée par ce chef traditionnel sa joie de constater qu’ils utilisaient déjà cet instrument (médiation) dans la société traditionnelle pour le règlement des différends. Le médiateur du Faso voit au dima de Boussouma un « porte-voix » dans ses actions de médiation.

« Nous avons des valeurs que nous ne pouvons occulter et ces valeurs, nous devons plutôt les préserver comme acquis essentiels et non œuvrer à travers une révolution soit disant dans nos esprits de conscience pour les éliminer ou ne pas les prendre en considération », a déclaré la médiateur du Faso avant de mettre le cap sur Kaya, chef-lieu de la région du centre-nord. Elle émet à présent le vœu que les populations puissent utiliser cet instrument, évitant ainsi d’aller plus vers des clivages, des conflits qui peuvent parfois miner le développement et le bien-être.

Oui Koueta

Burkina24

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