Burkina : La Convention relative aux droits de l’enfant 30 ans après
En prélude à la commémoration du trentième anniversaire de la Convention relative aux droits de l’enfant (CDE), Laurence Marshal/Ilboudo, ministre de la Femme, de la Solidarité Nationale, de la Famille et de l’Action Humanitaire a animé un point de presse ce vendredi 15 novembre 2019 à Ouagadougou afin de présenter les acquis et les perspectives de la CDE, 30 ans après son adoption.
Laurence Marshal/ Ilboudo, ministre en charge de la femme, a annoncé la la célébration des 30 ans de la CDE ce 15 novembre 2019 à Ouagadougou. Au cours de la cérémonie commémorative, le Président du Faso procédera au lancement officiel d’une campagne nationale de communication sur les violences faites aux enfants et une signature symbolique de la CDE pour matérialiser cet engagement.
En effet, la Convention relative aux droits de l’enfant (CDE) a été adoptée par la communauté internationale sous l’égide de l’Assemblée générale le 20 novembre 1989. Ainsi, le 30ème anniversaire de la CDE se tiendra le 20 novembre 2019 à Ouagadougou. « La CDE stipule que l’enfant n’est pas seulement un être qu’il faut protéger mais une personne qui a des droits à respecter », a indiqué Laurence Marshal/ Ilboudo, ministre en charge de la femme.
Ces droits peuvent être regroupés en droits civils, droits sociaux et culturels dont le droit à la santé, à l’éducation, droits économiques, droits politiques et droits à une protection spéciale, notamment la protection contre toute forme de violences.
Pour Laurence Marshal/ Ilboudo, la ratification de la CDE est certes importante mais n’est pas suffisante pour garantir effectivement les droits qui y sont contenus. Cependant, elle a estimé que seule sa mise en œuvre effective permettra aux enfants de jouir pleinement de leurs droits.
Pour y parvenir, Laurence Marshal/ Ilboudo a recommandé de créer des conditions politiques, économiques, sociales et culturelles favorables et mettre en œuvre des stratégies, plans et programmes prenant en compte ces droits.
En 2005, le Burkina Faso a ratifié deux protocoles à la CDE sur l’implication des enfants dans les conflits armés et relatif à la vente d’enfants, la prostitution des enfants et la pornographie. En outre, plusieurs lois et règlements ont été adoptés conformément à l’esprit de la CDE en vue de lutter contre le mariage d’enfants, l’excision, la traite et les prises formes de travail des enfants.
Selon elle, une étude révèle respectivement les taux de prévalence de 2,4% de mariage d’enfants, 18% des mutilations génitales féminines (MGF), 25,7% de violences émotionnelles, 15,6% de violences physiques et 3,1% de violences sexuelles.
Elle a invité les participants à la prise de conscience individuelle et collective pour la protection et la promotion des droits de l’enfant et a aussi lancé un appel à tous les Burkinabè à se démarquer de cette guerre fratricide. A noter que la cérémonie officielle des 30 ans de la CDE se tiendra le 20 novembre 2019 à Ouagadougou.
Aïna TOURE (stagiaire)
Burkina 24
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