Le Médiateur du Faso, une institution qui a besoin d’être renforcée et connue
Le premier ministre Luc Adolphe Tiao était ce lundi matin en visite chez le Médiateur du Faso. Accueilli par Alima Traoré, Médiateur du Faso, entourée de ses collaborateurs, ce sont surtout des doléances qui attendaient le chef du gouvernement. Malgré ses 16 ans d’existence, elle souffre toujours d’un manque de visibilité, une conséquence de la faiblesse de ses moyens.
La matinée de ce lundi 18 juin était spéciale pour l’institution du Médiateur du Faso. Pour les 87 agents de l’Institution, c’est un grand honneur de recevoir le premier ministre qui y venait pour la première fois depuis sa nomination en avril 2011. Etant le chef du gouvernement cette visite au médiateur du Faso, chargé de concilier les administrés et l’administration est une belle occasion pour lui de toucher du doigt la réalité de ce travail, a laissé entendre Alima Traoré. L’occasion a été également saisie pour soumettre au premier ministre les besoins en moyens humains, logistiques et financiers, dans le souci surtout de renforcer les délégations du Médiateur du Faso dans les régions.
En 16 ans, le Médiateur du Faso a traité plus de 4800 dossiers, malgré le peu de visibilité et les difficultés rencontrées dans les relations avec les administrations. « Souvent nous écrivons à des administrations et nous n’obtenons pas de réponses », a confié Mme Ouédraogo Sylvie, chef du département des affaires économiques, sociales et culturelles. Pour elle, avec plus de moyens, l’institution peut mieux faire. Car ce ne sont pas les ambitions qui manquent. Marcel Ouédraogo, chef de la division informatique, cite à titre illustratif le projet de mise en place d’un système informatique qui facilitera le traitement des réclamations, en permettant aux citoyens de rester informé à tout moment de leurs réclamations via le net ou le téléphone mobile.
Pour sa part, le premier ministre a tenu à saluer « le travail extraordinaire abattu par le Médiateur du Faso en 16 ans ». « Plus que jamais, la place de cette institution doit être renforcée et son rôle élargie dans notre pays en pleine mutation sociologique », a écrit le premier ministre dans le livre d’or de l’institution. Plus précisément, il souhaite voir l’institution s’impliquer à sa façon pour contribuer à la paix sociale au Burkina Faso.
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