Pélagie Nabolé : 19 ans et écrivaine
Elle a commencé à écrire à l’âge de 16 ans, à sa seconde. Aujourd’hui, elle a 19 ans et un roman dans le paysage littéraire burkinabè. « Le Péril » a été dédicacé ce samedi 23 juin 2012 à Ouagadougou. Plus qu’un livre, c’est un enfant qui parle aux parents du Burkina, et peut-être, de l’Afrique.
Pélagie Pegdawendé Nabolé ne comprenait pas pourquoi chaque jour dans sa classe de seconde, nichée dans la cour du Collège Notre Dame de Kologh-Naba, ses camarades n’avaient à la bouche que leurs disputes récurrentes avec leurs parents.
Cela l’a marquée de savoir que des parents peuvent oublier de donner à leur enfant la matière première de son épanouissement : l’amour. Sa carence peut provoquer une maladie ruineuse pour toute une vie : le manque de confiance.
L’actuelle étudiante en première année communication a voulu en parler aux parents.
Pélagie a alors écrit ce cri de cœur à 16 ans et il serait resté un simple cahier intime si celui qu’elle appelle son mentor, Dr Poussi Sawadogo, ne l’avait pas poussée et aidée à le publier ce 23 juin 2012, grâce à CRYSPAD (Centre de recherche et de diffusion Yangrin Sawadogo sur la paix et le développement) et sous la modération de Jacques Terrah.
Nadine Traoré, la représentante de la marraine de la cérémonie de dédicace, Christiane Tiao (épouse du Premier ministre), insistera sur « la capacité de notre jeunesse », devant l’âge de l’écrivaine. Jean-Hubert Bazié, l’une des plumes reconnues du Faso, dira d’elle qu’elle a fait preuve d’une « grande capacité d’imagination (…), une capacité de voir, de regarder et de comprendre ».
Quant au bouquin lui-même, le présentateur du livre, Pr Ambroise Zagré, recteur de l’Université libre du Burkina, affirme que « c’est l’âme de la jeunesse burkinabè et africaine » et « un outil efficace de travail » où pourront puiser les éducateurs et les parents toutes les ressources pour mieux comprendre leurs enfants et leur assurer une éducation plus constructive de leur développement.
Jean-Hubert Bazié en a profité pour demander qu’une œuvre de mécénat puisse mettre l’œuvre à la disposition de toutes les bourses.
En attendant, la Librairie Jeunesse d’Afrique met déjà en vente « Le Péril », le cri venu du fond du cœur de celle qui, très petite déjà, était surnommée par sa famille, Bangr-naaba (l’intellectuelle).
Abdou ZOURE
Burkina24
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J'ai savour? ton chef-d'?uvre, Bangre–Naba P?lagie Nabol?. J'invite surtout les lyc?ens et ?tudiants ? en procurer pour agr?menter ce temps de repos bien m?rit?! Bon vent et merci au cher mentor!
Bonne initiative a encourager. Bon vent!