Trafic d’être humain : que devient le petit albinos de Nairobi?
Ceci est un article que nous a transmis un de nos confrères de la presse burkinabè. Il lance une alerte par rapport à un enfant albinos qui a été sorti de manière suspecte du Kenya en direction du Burkina Faso.
Un enfant albinos âgé de trois ans a été vraisemblablement victime d’un réseau de trafiquants. Le 18 avril 2012 en transit à l’aéroport international de Nairobi au Kenya et en partance pour Ouagadougou, un témoin affirme avoir aperçu ce jeune garçon sans aucun titre de voyage accompagné par trois individus suspects.
Le trafic transfrontalier d’enfants albinos est devenu de plus en plus préoccupant. En Afrique, le phénomène prend des proportions plus qu’inquiétantes. Ces enfants albinos sont la cible de bandes criminelles organisées en réseau dont la cruauté et l’avidité n’ont d’égales que la bassesse de leurs desseins.
Trafic d’albinos et crimes rituels en hausse
La présente adresse est une alerte et tient aussi lieu d’avis de recherche. Selon une source proche de Peter Ash, président directeur général de Under Same Sun, une ONG qui travaille pour la protection et la promotion des droits des enfants albinos, un médecin américain d’origine kenyane du nom de Pius Kamau a été témoin d’une scène plus que suspecte à l’aéroport international de Nairobi au Kenya. Le 18 avril 2012, trois hommes d’origine africaine ont été aperçus avec un enfant albinos de trois ans en provenance de la Tanzanie. Ils étaient en transit à Nairobi et en direction de Ouagadougou. Ces hommes avaient l’air bien suspect.
En outre, l’enfant n’avait aucun titre de voyage, ce qui est inadmissible. Qui pis est, ces individus douteux semblaient ne pas bien connaître l’enfant. Malheureusement, après d’intenses tractations, ils ont· été autorisés contre toute attente à embarquer avec lui. Ce qu’il faut savoir, c’est que dans cette partie de l’Afrique, le trafic d’albinos et les crimes rituels sont en hausse. Ces réseaux sont si bien organisés et outrepassent le cadre national qu’il est ardu de les contrôler.
Pour avoir travaillé pendant des années dans le domaine de la protection des albinos, Peter Ash estime que ces enfants, en raison de leur handicap, sont très vulnérables face aux bandes criminelles parce qu’ils sont très souvent marginalisés et par leurs familles et par la société, donc des proies faciles à tondre. « Vu les antécédents, la proportion que le phénomène prend, il est à penser que ce jeune garçon pourrait subir le même sort que de nombreux autres albinos», affirme Peter Ash qui, en guise de conclusion, lance un appel aux autorités burkinabé et à ceux qui, d’une manière ou d’une autre, pourraient contribuer à retrouver cet enfant albinos ou encore les mettre sur la piste de ces individus malfamés qui pourraient être traduits devant les tribunaux.
o.s.
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