Forces patriotiques de résistance au Nord Mali : Qu’attend maintenant l’armée malienne ?
On n’y avait pas pensé, celle-là ! Tout le monde était obnubilé par l’intervention de l’armée malienne appuyée par la logistique et le soutien de la CEDEAO. Mais qu’une solution vienne de l’intérieur même de la partie nord du Mali n’avait pas effleuré beaucoup d’esprits.
Les « Forces patriotiques de résistance », ainsi s’appelle une des réponses à la problématique reconquête du Nord Mali. Une réponse qui fait fi de l’aide de la communauté internationale, plus particulièrement de la communauté africaine, et qui prône le principe de la reconquête du Mali par les Maliens. « Il n’y a que la guerre pour libérer le nord, là où on est. Les négociations et discussions ne pourront plus libérer le nord. On va faire la guerre », a affirmé sur RFI l’un des leaders de ce regroupement de six mouvements politico-militaires. La maxime du « on n’est jamais mieux servi que par soi-même » est donc appliquée dans toute la plénitude de son sens.
Le Mali par les Maliens
Mais quoi donc de plus patriotique et de plus symbolique que la reconquête du Nord Mali par ses propres fils et filles, prêts à sacrifier leur vie et à verser leur sang pour la joie de retrouver la liberté et la fierté de redonner au Mali, ses droits d’antan ? Au stade où en sont les choses, on ne peut que féliciter la bravoure de ces hommes et femmes, qui, par instinct de survie et un sursaut de patriotisme, veulent se défaire du joug que veulent les forcer à porter MUJAO, Ansar Dine, AQMI et compagnies.
Par sa constitution, ce front lance également un signal fort tant au gouvernement de Bamako qu’aux Africains. Ces jeunes, parmi lesquels figurent des jeunes filles, qui vont au devant de la mort disent à ces sauveurs qui se font attendre que l’heure n’est plus à la palabre. En effet, si ce front, composé essentiellement d’habitants du Nord Mali, ceux-là mêmes qui sont occupés et qu’on veut libérer, choisit la solution forte, l’issue négociée tant recherchée par la communauté internationale risque de rimer avec l’absurdité.
FPR : Quelle force de frappe ?
La CEDEAO, l’ONU et l’armée malienne n’auront plus d’alibi pour refuser d’intervenir si le FPR commençait à faire tonner ses armes. Parce que le Nord Mali sera ni plus ni moins en guerre. Dans le meilleur des cas, le FPR réussit à chasser les occupants. Dans le pire des cas, c’est le contraire et dans le cas médian, les deux forces en présence s’équivalent et s’installera alors une guerre d’usure sur la fin de laquelle on ne peut parier mais dont on sait qu’elle fera encore plus de dégâts au nord du Mali.
Cependant, on peut s’interroger sur la capacité et les moyens de cette résistance. Ces jeunes formés sur le tas et à la sauvette seront-ils de taille face à des fanatiques qui sont autant prêts qu’eux à payer de leur vie le droit de rester sur ce territoire ? Le FPR, qui ne bénéficie apparemment d’aucun soutien, a-t-il assez d’armes pour répondre à l’arsenal d’en face qu’on dit des plus redoutables ?
Dans tous les cas, l’armée malienne doit prendre la naissance de ce front comme un soutien inattendu et en faire un atout pour assumer le rôle à elle assigné par la Constitution : la défense du territoire. Passer à côté de l’histoire une seconde fois serait de trop.
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Mn cher ami Zakaria, sache que nous n’avons pas d’arm?e parmi les pays de la CEDEAO, sauf peut ?tre le Ghana et le Nigeria; Le reste ce sont des plaisantins.Au Burkina ils sont sp?cialistes de vol, de viol et au Mali et en C?te des fuillards.
Je dirai les choses telles qu'elles me sont venues ? l'id?e apr?s la lecture de cet article: Si apr?s cet acte de bravoure l'arm?e nationale malienne ne r?agit pas cons?quemment alors le Mali est sans arm?e et donc les maliens sans protection.