Burkina Faso : Les élèves offrent une clôture à la direction régionale de l’enseignement post-primaire de Kilwin
Des élèves de plusieurs établissements techniques ont décidé d’offrir une clôture à la direction régionale de l’enseignement post-primaire et secondaire de Kilwin à Ouagadougou.
Après plusieurs années sans clôture, la direction régionale de l’enseignement post-primaire située à Kilwin à Ouagadougou était devenue un dépotoir d’ordures, une zone de circulation à tout sens mettant en insécurité les travailleurs de la direction. Pour pallier ces difficultés, les élèves du domaine d’enseignement technique ont décidé d’offrir un mur à cette direction.
La cérémonie a connu la participation du Ministre de l’Education Nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues Nationales Stanislas Ouaro qui s’est réjoui de l’ initiative. Il a encouragé les acteurs et les élèves qui ont contribué à la réalisation de ce projet.
Selon Pr Stanislas Ouaro, la réalisation d’infrastructures d’enseignement technique et professionnel est « indispensable », vu le système d’employabilité des jeunes dans notre pays.
Il a ajouté qu’après ces travaux pratiques, les élèves seront évalués et ces notes leurs serviront dans leurs examens. « Ceci nous permettra d’économiser le capital et de l’utiliser dans d’autres activités. Ces infrastructures techniques coûtent cent fois plus cher que la réalisation d’infrastructures dans l’enseignement général », a-t-il affirmé.
Par ailleurs, il a laissé entendre que si le pays n’investit pas dans ce domaine, il y aura des répercussions. Il a souhaité que ce genre de projets touche les autres régions qui ont des établissements de génie civil et qu’il puisse recevoir chaque année des ressources dans les budgets de l’État, afin de leur permettre de faire la pratique après la phase théorique.
Neïmata Kambéré est élève en génie civil, construction en classe de BEP2. Elle a opté pour la technique afin de contribuer à améliorer l’image du pays en construisant de grands bâtiments.
Selon Osabangré, professeur de génie civil, le chantier démarré, se poursuivra jusqu’à l’épuisement des matériaux ou à la fin des cours. « Ils apprennent et surtout que la majeure partie d’eux sont en classe d’examen. L’élève qui obtient son BEP peut travailler déjà dans un chantier », a-t-il affirmé.
Pour le coordinateur des travaux, le reste du projet peut prendre deux ans au regard des difficultés qui se trouvent au niveau de la matière d’œuvre. Les travaux des élèves étaient juste la quantité prévue pour faire l’examen en cours. Il a ajouté que la main d’œuvre est fournie par les établissements et la matière d’œuvre par la direction régionale avec l’appui du ministère en charge de l’enseignement.
Joël THIOMBIANO stagiaire
Burkina 24
Nous tenons à vous exprimer notre gratitude pour l'intérêt que vous portez à notre média. Vous pouvez désormais suivre notre chaîne WhatsApp en cliquant sur : Suivre la chaine
Restez connectés pour toutes les dernières informations !
Restez connectés pour toutes les dernières informations !