Burkina Faso : Le Pr Stanislas Ouaro discute des assises nationales sur l’éducation avec le HCDS
Le ministre de l’éducation nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales (MENAPLN) a rencontré ce mardi 27 avril 2021 les responsables du Haut Conseil du Dialogue Social (HCDS). Les responsables des deux structures ont passé environ une heure ensemble à discuter de l’objet de leur rencontre.
Cela n’est plus un secret pour personne. Le monde éducatif traverse une « grave crise ». Et elle a été accentuée par les récentes réformes entreprises par le ministère en charge de l’éducation nationale. Confrontées au refus des élèves, lesdites réformes font l’objet de manifestations depuis un certain temps. Pour réussir sa mission dans un tel contexte, le Pr Stanislas Ouaro, ministre en charge de l’éducation nationale pense qu’ « il faut promouvoir le dialogue ». C’est donc dans cet objectif qu’il est allé discuter avec le Haut conseil du Dialogue Social (HCDS). Le principal sujet a été la question de l’organisation des assises nationales sur l’éducation nationale.
Adoptée le 31 mars 2021 en conseil des ministres, la tenue des assises nationales sur l’éducation est une disposition prise en compte dans le programme de société du président du Faso selon les dires du ministre. Il a donc pour mission d’organiser des assises qui vont connaitre une participation inclusive car « l’éducation est une affaire de tous et aucun pays ne peut se développer sans une éducation de qualité ».
Selon le Pr Stanislas Ouaro, c’est une heure de discussion qui a permis à son ministère de présenter la démarche d’organisation de ces assises aux responsables du HCDS, de recueillir leurs suggestions, commentaires et contributions afin d’améliorer le document de base qui va servir à enclencher les discussions aux assises régionales. Et ce, dans l’objectif de produire un autre document de base sur lequel les assises nationales vont s’appuyer.
Pour sa part, le président du HCDS, Domba Jean Marc Palm, a souligné que son institution va apporter son accompagnement au ministère en charge de l’éducation. Selon ses propos, il faut arriver à avoir une école performante à la sortie des assises. « Nous avons entrepris de prendre tous les protocoles d’accord qui avaient été signés, les étudier et voir quelles sont les propositions que nous pouvons faire au gouvernement concernant tel et tel accord signé », a-t-il indiqué.
Pour Domba Jean Marc Palm, la question de l’éducation occupe une place importante à leurs yeux. « Nous sommes tous parents d’élèves, donc nous sommes intéressés à l’avancée de la situation dans l’éducation », a-t-il lancé.
Sanata Gansagné (stagiaire)
Burkina 24
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