Allaitement exclusif au Burkina Faso : Des femmes de Boussouma pointent du doigt des pesanteurs sociales

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Cette année, la commune de Ziniaré a été retenue pour la commémoration de la semaine mondiale de l’allaitement au Burkina Faso. Un entretien a été initié par le ministère de la santé avec les acteurs de la ville mais aussi des villages environnants. Le samedi 31 juillet 2021, la caravane a déposé ses valises dans la Commune de Boussouma, province du Sanmatenga, région du Centre-Nord. 

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De la visite des autorités aux visites terrains, la journée du 31 juillet 2021 aura été un cadre d’entretien sur les questions en lien avec l’allaitement exclusif

D’entrée, le Dr  Olivier Zombré, médecin chef du district sanitaire de Boussouma a indiqué que beaucoup d’actions sont menées dans son département, et cela, en lien avec l’allaitement exclusif même si, dit-il, des difficultés sociales continuent d’exister.

« Beaucoup d’actions sont menées allant dans ce sens. Nous faisons la prise en charge prénatale pour la santé de l’enfant. Nous avons aussi mis en place des actions de sensibilisation, par la promotion de l’allaitement maternel, et cela, déjà sur la table d’accouchement. Cependant beaucoup de faits sociaux ralentissent le processus. Pour lever les pesanteurs sociales, nous essayons d’associer des hommes et des belles mères, afin de venir à bout de ces faits sociaux  », a-t-il confié.


Concernant les  femmes déplacées internes, il a indiqué qu’elles sont prises en compte et que des soins de santé sont aussi déplacés à leur niveau. « Nous avons mis en place des services qui souvent partent en contact des déplacés sur place. Celles qui ont déjà des familles d’accueil, elles bénéficient des soins et sensibilisations qui sont à leurs égard », a-t-il ajouté.

A l’occasion, des femmes en situation d’allaitement ont bénéficié d’une formation des Agents de Santé à Base Communautaire (ASBC), sur les mêmes questions. « Je suis à mon 3e bébé. Au fur et à mesure, nous arrivons à mettre en pratique les conseils des services de santé.

C’est vrai qu’au départ, cela n’était pas du tout facile avec la famille, mais avec les sensibilisations, tout est en train de rentrer dans l’ordre. Mon enfant a 5 mois et il lui reste 1 mois pour commencer à consommer autre chose », a soutenu Christèle Ouédraogo, bénéficiaire de la formation.

« C’était difficile, surtout l’utilisation des écorces qui faisait la divergence »

Fatoumata Sawadogo, enceinte de 6 mois, également bénéficiaire de la formation, a, quant à elle, indiqué que même si souvent en famille, des difficultés de compréhension surgissent, finalement ces formations, lui ont fait du bien. 

« C’est ma 1ère grossesse et quand je pars aux sensibilisations et dans les services de santé, ils insistent sur les conduites à tenir pour la santé de mon futur bébé. En famille, avant, c’était difficile, surtout l’utilisation des écorces qui faisait la divergence. Depuis un certain moment, même mon mari, grâce aux sensibilisations défend mes opinions et fait comprendre les choses », s’est-elle réjoui.


Il faut noter qu’au cours des entretiens, des autorités sanitaires de la province du Sanmatenga ont également donné leurs avis sur le sujet. Plusieurs femmes qui ont suivi les séances de sensibilisation ont, à tour de rôle, évoqué les mêmes difficultés liées aux pesanteurs sociales qui, ont-elles dit, s’améliorent au fil du temps. Rendez-vous a été pris pour le lundi 2 août 2021, dans la commune de Ziniaré, pour mettre en exergue les vertus de l’allaitement notamment exclusif. 

Abdoul Gani Barry

Burkina 24

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