Suspension de la Société des mines de Belahourou : L’ADP exhorte le gouvernement à retrouver un repreneur sérieux
Ceci est une déclaration de Abraham BADOLO, président de l’Alliance pour la Défense de la Patrie (ADP), sur le retrait par le gouvernement du permis d’exploitation de la société des mines de Belahourou.
Le mercredi 13 octobre 2021, le Conseil des ministres en séance ordinaire a délibéré sur des dossiers inscrits à son ordre du jour. Au titre du ministère des mines, de l’énergie et des carrières, le Conseil des ministres a adopté un rapport relatif à un décret portant retrait du permis d’exploitation minière industrielle de la grande mine d’or de la Société des mines de Belahourou (SMB) S.A à Inata dans la province du soum.
Le retrait du permis d’exploitation minière de cette société fait suite à son incapacité technique et financière à honorer ses engagements vis-à-vis des créanciers et des travailleurs de ladite mine d’or. Cet acte posé par le conseil des ministres vise l’application des dispositions de l’article 112 de la loi 36-2015/CNT du 26 juin 2015 portant code minier du Burkina Faso et l’article 114 du décret N°2017/36/PRES/PM/MEMC/MATDSI/MINEFID/MEEVCC/MCIA du 26 janvier 2017 portant gestion des titres miniers et autorisations.
L’alliance pour la défense de la Patrie (ADP) prend acte de cette décision gouvernementale. Mieux l’ADP se félicite que ses interpellations à l’endroit du gouvernement sur le dossier querellé de la mine d’or d’Inata ait trouvé une oreille attentive. Elle exhorte le gouvernement principalement le ministre en charge des mines à retrouver un repreneur sérieux susceptible de redémarrer l’exploitation avec pour préalables d’éponger les dettes sociales et de sauvegarder les postes des travailleurs.
En rappel, l’ADP aux dates du 05 décembre 2020 et du 28 juillet 2021 par voie de presse (conférence de presse, déclaration) avait énoncé à l’endroit de l’autorité ces propos ci dessous :
<< Considérant les préjudices subits par les caisses de l’État et la paupérisation continue des ex-travailleurs de cette mine, l’ADP, organisation de la société civile exige du gouvernement :
1- la rupture du contrat de la société disposant les droits d’exploitation de la mine d’Inata pour non-respect du cahier de charge.
2- Le redémarrage de l’exploitation de la mine par une nouvelle société capable de respecter le cahier de charge.
3- La proposition de solutions adéquates à la triste situation des ex travailleurs de la mine.
Quoiqu’il en soit, l’alliance pour la défense de la patrie, dans le cadre du contrôle citoyen de la gestion des affaires publiques notamment dans le domaine des mines, restera très vigilante vis-à-vis du gouvernement Dabiré quant à un dénouement rapide de cette question >>.
Aussi, nous appelons le gouvernement à employer toute la rigueur possible sur la situation d’autres mines en souffrance.
<< Pour la Patrie, nous vaincrons >>.
Pour l’Alliance pour la Défense de la Patrie (ADP)
Abraham BADOLO
(Président)
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