8-Mars à Ouaga : L’amicale des femmes de SITARAIL au chevet des enfants en rupture familiale
Ce lundi 7 mars 2022, l’amicale des femmes de SITARAIL, section Ouaga, a laissé parler son cœur en offrant des produits de première nécessité aux enfants de la pouponnière Joshéba. Ce geste s’inscrit dans le cadre de la célébration du 8 mars 2022.
La pouponnière Joshéba est à l’essence un orphelinat créé depuis 1962. Elle n’a pas renoncé de prédilection, celle de s’occuper des orphelins. Mais l’internat étant devenu petit pour héberger plus de 200 orphelins qu’elle encadre, la pouponnière Joshéba n’accueille désormais que les enfants en rupture familiale.
S’agissant des orphelins, ils vivent dans leurs familles respectives tout en bénéficiant de l’accompagnement et du suivi de la pouponnière. A ce jour, elle compte à son actif 20 enfants internés dont le plus âgé a 14 ans et le moins âgé n’a que trois semaines. Ce dernier, sa mère est décédée juste après l’accouchement.
La présidente de l’amicale, Rosine Zabsonré a signifié que ce geste est une de leurs coutumes. À chaque célébration du 8 mars, elles font des dons au profit des personnes vulnérables. Elle a rappelé que l’année écoulée, leurs collègues de Bobo avaient fait le même geste en faveur des femmes en prison.
« Cette année, nous avons décidé de porter notre affection à ces enfants qui sont loin de leurs parents et qui ont aussi besoin de l’affection des mères », a-t-elle dit en précisant que le don est fait de produits de première nécessité notamment des produits alimentaires et hygiéniques.
Rosine Zabsonré a rappelé que leur amicale œuvre pour l’épanouissement de la femme dans son milieu socio-professionnel au Burkina et en Côte d’ivoire. Elle note qu’elle intervient dans les secteurs de l’éducation, de la santé et dans l’humanitaire.
La directrice générale adjointe de la pouponnière Joshéba, Marceline Ouédraogo, s’est dit réjouie pour cet acte charitable posé par ces femmes. « Ce don va nous aider à faire vivre ces enfants innocents qui vivent dans notre orphelinat », a-t-elle ajouté.
La pouponnière, selon Marceline Ouédraogo, fonctionne grâce aux œuvres charitables des bonnes volontés et de la subvention que lui octroie l’Etat. Mais elle fait noter à quelques difficultés surtout concernant les enfants vivant avec handicap qui ont moins de chance d’être adoptés.
Après ils deviennent une charge pour la pouponnière qui s’inquiète de leur avenir. Un appel à l’aide est ainsi lancé afin d’offrir des meilleures conditions de vie à ces enfants.
Willy SAGBE
Burkina24
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