Prévention de l’Extrémisme Violent par l’Éducation (PEV-E) : Les membres de la vie scolaire des établissements au cœur du dispositif
Les membres de la vie scolaire des établissements au Burkina tiennent désormais une part active dans le projet « renforcer la résilience des jeunes face à l’extrémisme violent et leur engagement pour la construction de la paix à travers l’éducation ». Ils ont achevé ce 23 juillet 2022 à Bobo-Dioulasso, une session de renforcement de capacités sur la prévention de l’extrémisme violent par l’éducation (PEV-E). Objectif, réussir le processus d’introduction de la PEV-E dans le système éducatif burkinabè.
« Au cours des dernières années, l’augmentation significative de l’extrémisme violent dans la région du Sahel suscite de plus en plus d’inquiétudes. Une gouvernance faible, des frontières poreuses, des tensions ethniques croissantes et un taux de chômage élevé, en particulier chez les jeunes, créent un environnement propice au recrutement des jeunes par des organisations terroristes ».
C’est le diagnostic fait par l’UNESCO, justifiant ce projet qu’elle porte, intitulé « renforcer la résilience des jeunes face à l’extrémisme violent et leur engagement pour la construction de la paix à travers l’éducation ». Entré dans sa phase I le 30 septembre 2020, il couvre le Burkina Faso, le Mali et le Niger, et est financé par le Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères de la France.
Cette phase I vise le renforcement de la résilience des jeunes face à l’extrémisme violent et leur engagement pour la construction de la paix à travers une approche de prévention basée sur l’éducation.
Le Burkina avec environ 3 280 établissements scolaires fermés dû à l’insécurité soit 13,09% de l’ensemble des structures éducatives dans le pays selon une étude de l’UNHCR-Burkina, est plus que jamais dans l’œil du cyclone terroriste. « Les actions du ministère en charge de l’éducation se sont orientées vers la prévention de l’extrémisme violent par l’éducation » a indiqué Mahamadou Diarra, Conseiller Technique du ministre de l’Éducation nationale. Selon lui, le projet est le tremplin pour une éducation sans violence et sans faille.
Au sortir de cette session, les membres de la vie scolaire, intermédiaires stratégiques entre les parents, les élèves et les enseignants, sont désormais imprégnés du processus d’introduction de l’approche PEV-E et de la pédagogie transformationnelle qui va avec. Les concepts de la charte d’engagement et de cellules de paix, les outils de rapportage et d’évaluation des comportements également mis à leur disposition, leur ont permis de prendre la mesure de leurs rôles et responsabilités dans ce projet.
En amorçant donc l’introduction de la PEV-E dans son système éducatif, le Burkina pose les bases d’une transformation profonde de sa société, d’une résilience et d’une paix durable.
Source : DCRP/MENAPLN
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