« Ce que la transition est en train de mettre en place, c’est pour la classe politique » (Bala Sakandé)

 Ce vendredi 26 août 2022 le Premier ministre Albert Ouédraogo et certains membres du gouvernement ont tenu une rencontre avec les différents membres de la classe politique. Les échanges ont porté essentiellement sur le chronogramme de la transition en vue de la préparation des prochaines échéances électorales. 

Le délai de la transition qui était prévu pour 36 mois a été revu en accord avec la Communauté Économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et ramené à 24 mois. A cet effet, un réajustement du chronogramme de la transition s’impose.

Cela a conduit le premier ministre à tenir une séance de travail à l’intention des politiques. A l’unanimité, les responsables politiques ont salué la décision du gouvernement dans sa démarche inclusive.

« Ils nous ont donc présenté les termes de référence pour que nous puissions l’adopter ensemble et promis de retoucher l’ensemble des partis politiques pour que nous puissions approfondir pour faire des observations sur le nouveau chronogramme afin de respecter le délai des 24 mois », a apprécié Eddie Komboïgo, président de l’ex Chef de File de l’Opposition Politique (CFOP),  tout en encourageant le gouvernement à continuer sur cette lancée inclusive afin d’éviter toute contestation et pour une transition réussie.

Dans la même veine que le président de l’ex CFOP, Bala Sakandé, ancien président de l’assemblée nationale a renchéri en soutenant que « ce que la transition est en train de mettre en place, c’est pour la classe politique ». Par conséquent, si cette classe politique n’est pas associée, « cela va poser des problèmes » .

En outre, Bala Sakandé a ajouté que des promesses ont été faites pour des échanges en ce qui concerne le système partisan. Bien que ce soit une annonce, ils disent attendre la concrétisation.

Une chose est sûre, aucun chronogramme n’a été défini à l’issue des échanges. Et Luc Adolphe Tiao de conclure  que « nous voulons que dans au moins deux semaines, l’agenda soit fixé avec des dates biens précises ».

Aminata Catherine SANOU et Amira SANOU (Stagiaire) 

Burkina 24