Frégate «Libertad»: Buenos Aire lance un ultimatum aux autorités ghanéennes
Hector Timerman, le chef de la diplomatie argentine, est passé à l’offensive, en annonçant hier en conférence de presse, que le Libertad doit être libéré au plus tard le 14 novembre faute de quoi le gouvernement argentin qui accuse le Ghana de violation du droit international, portera l’affaire devant le tribunal de la mer de Hambourg.
« Tous les délais légaux pour que le gouvernement du Ghana lève l’embargo sur la frégate Libertad et reconnaisse la convention du droit de la mer arrivent à échéance. Mercredi 14 novembre, c’est-à-dire demain, l’Argentine pourra se présenter devant le tribunal de la mer basé à Hambourg. Les représentants de ce ministère y sont déjà pour entamer les actions légales. »
Les autorités du port de Tema, près d’Accra, ont essayé jeudi de faire déplacer le Libertad, en application d’une décision de la justice ghanéenne, pour que le navire ne gêne pas les opérations commerciales en occupant un espace à quai. Mais les marins se sont emparés de leurs fusils, contraignant les autorités à renoncer à faire déplacer le bateau. En réponse, les autorités portuaires ghanéennes ont décidé de suspendre à compter de lundi 12 novembre, l’approvisionnement du navire en eau, en électricité et en carburant; une décision qui a toutefois été suspendue hier soir par le Ghana.
En rappel, le navire-école, «Libertad», est bloqué depuis le 2 octobre dans le port de Tema sur décision de justice, suite à la plainte d’un fond d’investissement basé aux Iles Caïman et qui réclame plus de 370 millions de dollars à l’Argentine.
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