Ouagadougou : La politique étrangère de Thomas Sankara enseignée à la jeune génération
Le Comité international Mémorial Thomas Sankara, dans le cadre de son programme ‘’A la découverte de la RDP’’, a organisé un panel, le jeudi 1er décembre 2022 au sein dudit mémorial à Ouagadougou, autour de la politique étrangère du père de la révolution burkinabè.
C’est en présence des sympathisants des idéologies de Thomas Sankara que le comité international du Mémorial Thomas Sankara a ténu une soirée de partage de connaissances et d’expériences sur la politique extérieure du père de la révolution burkinabè. C’est devant ces adeptes que Nadieska Navarro, Bassirou Sanogo et Basile Guissou ont respectivement animé cette cérémonie sous le thème « la politique étrangère de Thomas Sankara : leçons de la diplomatie révolutionnaire en temps de crise ».
Nadieska Navarro première intervenante, ambassadrice de Cuba au Burkina a relaté la connexion entre le Cuba et le Burkina Faso. Encore étudiante sous l’ère Sankara, elle a souligné que c’est après la visite de Thomas Sankara en 1986 qu’il a pris l’initiative de faire la formation de la jeunesse une de ses priorités. « C’est sous Sankara que les relations entre les deux pays se sont nettement améliorées », a-t-elle fait savoir. Sankara, pour elle « ce n’était pas une révolution interne mais plutôt externe ».
Bassirou Sanogo, quant à lui, ancien ambassadeur burkinabè à Alger, s’est penché sur les relations avec le monde ‘’arabo-islamique’’. A ce titre, il a signifié que malgré l’absence de rapport avec les arabes entre 1960 et 1966, une ouverture s’est clairement faite à partir de 1983 et c’est avec cette entrée que le Burkina Faso était mieux connu dans ce monde culturel diplomatique.
« A partir de la révolution, beaucoup d’ouvertures ont été faites sur le monde arabe. Les relations avec les pays arabes étaient bonnes sous la révolution. Ça été une diplomatie réaliste, on a collaboré avec tous les partenaires du monde entier », a-t-il laissé entendre.
Contexte national oblige, Bassirou Sanogo a exhorté les autorités du Burkina Faso à s’inspirer des idéaux de la révolution dans la lutte contre le terrorisme. C’est allant dans ce même cadre d’idée que le Pr Basile Guissou, dernier paneliste, a signifié que la conception de la révolution « c’était de déconstruire et reconstruire à l’interne ainsi qu’à l’externe » avant de terminer son propos en affirmant que « notre diplomatie était cadrée sur notre vision ».
Djemal Saddam El Abdallah SIBA (Stagiaire)
Burkina 24
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