Film « Le Galop » de Eléonore Yaméogo : « La part de la tortue ne se trouve pas dans l’arbitre »

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Le FESPACO est l’occasion pour les cinéastes africains de présenter leurs œuvres. Sous le feu des projecteurs, rares sont ceux qui s’interrogent sur la pression de la compétition que vivent les participants. Eléonore Yaméogo a décidé de saisir ces moments à travers l’objectif de sa caméra.  

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Entre Ouagadougou, Niamey, Kigali et Dakar, Eléonore Yaméogo suit quatre réalisateurs africains en compétition au Festival international du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO).

Pendant 80 minutes, elle tourne avec ces réalisateurs, Moumouni Sanou (Burkina Faso), Aicha Micky (Niger), Fama Reyane Sow (Sénégal), Mutiganda Wa Nkunda (Rwanda) pour comprendre leur participation au FESPACO, leur état d’esprit avant, pendant et après la compétition.

Le FESPACO, une Coupe d’Afrique

Presque dans l’intimité des réalisateurs et tout en les suivant, aux pas, tout le long de la compétition, Eléonore Yaméogo présente les émotions ressenties, les rencontres, les craintes, les doutes. Parmi les réalisateurs Coulibaly dit le Chat, présent avec son film documentaire « Garderie nocturne ». De Bobo Dioulasso à Ouagadougou, le jeune homme n’a qu’une seule ambition, représentée dignement son pays le Burkina Faso.

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Il paraphrase d’ailleurs un camarade malien qui dit : « le FESPACO, c’est la Coupe d’Afrique du cinéma », en comparaison au football. Pour les uns, remporter la compétition est importante, pour d’autres, participer déjà au FESPACO est une victoire. Au fil de ce film documentaire, les sentiments évoluent, l’importance de la compétition apparait, disparait.

Un film à la conquête de l’Etalon d’or

« Quand j’ai appris que le film a été sélectionné, je n’ai pas dormi ce jour-là », explique un jeune réalisateur rwandais. Comme dans toutes compétitions, certains ont des prix, d’autres non. Mais, une chose unit tous ces acteurs, la fierté d’avoir participé au plus grand festival d’Afrique.

Mais, comme le dira Gaston Kaboré à l’un des réalisateurs : « la part de la tortue ne se trouve pas sur l’arbre ». Une manière de signifier que si quelque chose vous est destiné, vous l’aurez forcément.

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Ce film documentaire de Eléonore Yaméogo est original dans la démarche. Elle montre une autre vie des réalisateurs peu saisie par les journalistes pendant le FESPACO. Il apparait aussi comme un hommage à la princesse Yennenga. Ce documentaire de 80 minutes en est en compétition pour cette édition du FESPACO qui se tient depuis le 25 février jusqu’au 4 mars 2023.

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