Burkina Faso : Chaude matinée à l’Université Joseph Ki-Zerbo
Aux environs de 11h de ce jeudi 13 avril 2023 quand nous sommes arrivés à l’Université Joseph Ki-Zerbo, des éléments de la Compagnie Républicaine de Sécurité (CRS) et des Étudiants se regardaient en chiens de faïence. Chacun tenant sa position, les étudiants armés de pierres et les CRS armés de gaz lacrymogènes. Des informations que nous avons reçues difficilement ça et là, il ressort que les éléments de la CRS ont investi l’université pour disperser des étudiants qui manifestaient contre un nouveau régime d’études appliquées par l’université.
À 11h, à l’université de Ouagadougou, les traces d’une course poursuite entre CRS et étudiants étaient toujours fumantes. Étuis de gaz lacrymogènes par là, sandale abandonnée par ci. L’ambiance était toujours tout aussi électrique. Lorsque nous sommes arrivés à l’université par la porte Ouest juste à côté de la présidence de l’université, à hauteur du pont, côté Ouest du Restaurant universitaire (RU), un groupe d’étudiants nous arrête avec d’autres passants. « On ne pas passer ici retournez« .
Face à ces injonctions, nous présentons notre carte de presse avant de demander s’il y a un responsable pour nous parler du problème qui prévaut. Après quelques secondes à discuter entre eux, « nous ne voulons pas parler à la presse« , répond finalement un des leurs. Nous insistons pour connaître le fond du problème, mais il nous dit de rebrousser chemin et d’aller demander à d’autres étudiants. Face à notre insistance, il finit par nous dire sous le couvert de l’anonymat qu’ils manifestent contre le nouveau régime d’études qui comporte des notes éliminatoires.
« Ce n’est pas seulement, il y a d’autres détails dans le nouveau régime sur lesquels nous sommes contre, mais allez voir d’autres étudiants, ils vont vous en parler« . Visiblement plus occupé à tenir sa position et ne laisser passer personne, c’est l’information qu’on a pu avoir de lui.
À l’entrée Est de l’université par contre, ce sont les éléments de la CRS qui tiennent la position et qui contrôlent d’ailleurs l’entrée. Ils nous permettent de rentrer. Juste à l’entrée en face de l’UFR SVT, dans un véhicule de ladite CRS, on pouvait voir deux jeunes hommes, dont l’un, en tenue scolaire appréhender par la CRS. Tout le long de la voie, les cailloux et les étuis de gaz lacrymogènes qui jonchent la voie témoignent de la violence de l’empoignade entre CRS et étudiants.
Après plusieurs tentatives d’en savoir plus sur le motif de la manifestation des étudiants, l’essentiel est qu’ils manifestent contre le régime d’études. Aussi, la manifestation concerne plus les étudiants de l’Unité de formation et de Recherche en Sciences de la Vie et de la Terre (UFR/SVT).
Aux environs de 12h quand nous quittions les lieux, étudiants et CRS tenaient toujours leurs positions à l’intérieur de l’université.
Hamadou OUEDRAOGO
Burkina 24
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