Sortie de Hubert Velud : « Une compétition, ce n’est pas que sur la pelouse, c’est aussi dans le langage » (Aristide Bancé)

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Ceci est un écrit de l’international burkinabè Aristide Bancé sur la sortie du sélectionneur national Hubert Velud lors de la composition de ses 25 Poulains pour affronter les deux rencontres avant CAN des Étalons. Lisez !

Une compétition, ce n’est pas que sur la pelouse, c’est aussi dans le langage.

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Lorsqu’on va à une bataille, on ne doit jamais sous-estimer les forces de son équipe, de peur de la fragiliser, de la rendre vulnérable aux yeux de l’adversaire. On doit toujours avoir le langage du conquérant. Les gens croient que le football est seulement une affaire de pelouse. Pour moi, en dehors du terrain, il y a l’aspect psychologique à ne pas négliger.

C’est ce qui permet aux joueurs d’une équipe d’avoir confiance en eux et de pouvoir réaliser des prouesses. C’est pour cela que dans les vestiaires, les paroles de motivation qu’on dit à une équipe menée peut la stimuler au point où à la reprise du match, elle serait capable d’égaliser et de remporter la victoire.

J’en vois qui sous-estiment publiquement les aptitudes de leur propre équipe. Cela est inconvenable ! C’est comme des parents qui traitent leurs enfants de vauriens et qui s’étonnent que ces derniers échouent. En réalité, la faute incombe aux parents. L’enfant, on doit lui révéler ses capacités, lui dire qu’on croit en lui. La confiance qu’il aura en lui l’aidera à surmonter des montagnes !

La confiance en soi n’a rien à voir avec le manque de modestie ou encore la duperie : c’est plutôt une arme persuasive. En 2012, l’équipe ivoirienne était bien plus forte que celle de la Zambie. Pourtant, grâce à leur entraîneur hargneux, les Chipolopolos ont fait plier l’échine aux Éléphants.

En 98, lors de la Coupe d’Afrique des Nations, l’équipe nationale du Burkina Faso a été classée 4ème. En 2013, le trophée lui a échappé de justesse, et elle a eu la médaille d’argent, soit la 2ème place. En 2014, il manquait de peu qu’elle se qualifie pour la Coupe du Monde. En 2017, elle a fait douter une grande équipe d’Égypte, gagnant la 3ème place au bout de l’aventure.

Aujourd’hui, le langage à tenir est de dire à notre belle équipe que nous avons déjà expérimenté toutes les émotions, nous avons squatté, tâté tous les rangs limitrophes à la première place, et ce qu’il faut maintenant au pays, c’est cette première place, synonyme de gagner la Coupe ! Il ne devrait aucunement avoir un autre langage à part celui de dire à nos Étalons que nous avons confiance en eux et qu’ils ont toutes les capacités de gagner la CAN !

Aristide Bancé 

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Un commentaire

  1. Bien parlé champion.le problème actuel est que cet entraîneur n’a pas le niveau et donc il ne peut pas tenir autre langage que ça.
    Ce n’est pas qu’il ne croit pas en ses joueurs mais en lui-même et ça, c’est grave.
    On verra bien ce que ça va donner contre le Maroc.
    Quelqu’un peut me dire ce que devient Dango Ouattara ? Depuis la reprise,il n’a jamais figuré sur une feuille de match.
    Bonne chance à l’équipe et beaucoup de courage.

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